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Pour être inclusive, l’écriture doit suivre trois principes. Premier principe: accorder les métiers et les fonctions selon le genre. On devrait ainsi écrire une "pompière" pour une femme pompier. Le deuxième principe consiste à décliner le féminin et le masculin dans l’ordre alphabétique pour désigner un groupe de personnes. Par exemple, on devrait ainsi écrire "les agriculteurs et les agricultrices". Il est également possible de condenser, dans un seul mot, le masculin et le féminin, en insérant un "point médian" (apparaissant au même niveau qu’un trait d’union, mais sous forme de point) au milieu du mot afin d’entrecouper les deux genres. Enfin, l’écriture inclusive nécessite l’emploi de termes génériques. Aussi, il ne faudrait donc plus dire "les droits de l’homme", mais les "droits humains".
Recommandée par le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, l’écriture inclusive est-elle pour autant réellement une avancée dans la lutte pour l’égalité des sexes? Elle est accueillie avec beaucoup de scepticisme de la part de nombreux défenseurs de la langue française. Jugée absurde et illisible, elle rendrait compliqué l’apprentissage de la langue, à l’écrit comme à l’oral. En tout cas, l’écriture inclusive ne va pas en tant que telle réinstaurer une égalité réelle des sexes dans la société actuelle. A suivre.