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Fashion week printemps-été 2018: le defile
Publié le 16 octobre 2017 par Thesistersdiary @thesisterdiaryVous allez nous dire: encore lui?! Et oui, ce n'est pas de notre faute si Jacquemus nous séduit de plus en plus à chaque défilé.
Pour l'été prochain, le créateur s'est encore inspiré de sa mère, ressuscitant une silhouette feminine élégante et lascive à la fois, une "Bomba" du sud comme il a lui-même appelé la femme-muse de sa collection. Une idée bienveillante et séduisante de la cagole dans ce qu'elle fait de mieux: assumer sa sensualité, le glamour, les hauts talons, les mini robes les bijoux dorés et les décolletés plongeants. On la reconnait cette femme, on la connait même: c'est notre mère et ses amies sur la plage dans les années 1980, passant du sable aux soirées dansantes, parfois en enfilant juste une paire de sandales brillantes, en nouant négligemment son paréo ou une chemise d'homme, parée de bijoux et prête à sortir. Il y a ces robes trop courtes et ses seins parfaitement assumés et surtout, il y a ces cheveux naturels et ce maquillage fripon, ces joues empourprées qui font plus penser à un rougissement orgasmique qu'à un coup de soleil. Alors, on les comprend mieux ces bretelles glissant sur l'épaule, cette robe transparente comme enfilée à la va-vite et cette chemise déboutonnée. Autant de signes d'une femme qui vient de vivre un moment voluptueux, un instant amoureux qui fleure bon l'été et les siestes crapuleuses, et d'apprécier encore plus ces mots de Simon-Porte Jacquemus: "Je crois n'avoir jamais vu ma mère aussi belle les soirs après la plage et après certainement l'amour."