du cœur, comme celui-là qu’on aime et qu’on ai-
merait bien se faire tatouer sur la peau,
celui que sincèrement on trouve très beau !
Ce poème ? Mais c’est celui que ma peau aime,
comme une enseigne utilisant ce stratagème
pour nous guider non loin, vers l’atelier voisin
où sont conçus, fabriqués, stockés ses cousins,
tout près du cœur, prêts à rencontrer le lecteur
pour qu’il rie, qu’il pleure, soit soulagé sur l’heure !
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Carlos Laforêt (né à Grenoble en 1952)
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Carlos Laforêt
Né à Grenoble en 1952. Marié et père de trois enfants, il a travaillé plus de 35 ans dans une banque. Poète et traducteur, il a participé depuis une quinzaine d’années à la vie de la Maison de la poésie Rhône-Alpes, animant notamment les « Voix au chapitre ».
Ses poèmes ont paru depuis 1969 dans des revues aussi diverses que Le Polar, Le Journal des psychiatrisés, HEC hebdo, Bacchanales, Souffles, Soleils et Cendre. En 1980, il autoédite avec Françoise Michaux Antarès-Point de suture. Un recueil est paru en 2008 aux éditions Les Solicendristes : Un peu plus loin à l’intérieur. A deux reprises, il traduit la poésie de John Berger, Ecrits des blessures en 2007, et La louche et autres poèmes en 2012, à chaque fois en coédition Maison de la poésie Rhône-Alpes – le Temps des Cerises.
Il est aussi musicien et auteur-compositeur-interprète. Son premier CD « Une chanson d’amour » est sorti le 13 janvier 2017.