C’est en réalité Levi Strauss, d’origine allemande, qui, vers 1853, commença à faire fabriquer des vêtements de travail, du type salopette, en tissu de voiles à bateau. Ils sont alors marrons et passeront par la suite à la toile bleue indigo manufacturée à Nîmes, plus élastique (d’où le “denim”...). Des rivets de cuivre viendront renforcer les boutons et les angles des poches et les coutures -oranges- seront doublées pour plus de solidité. Les bretelles disparaissent et le jean (la toile était inspirée au départ de celles des pantalons des pêcheurs de Gênes, en Italie) devient le symbole de l’Amérique des cow-boys et des westerns. Adopté par l’US Navy et aussi par les femmes, il conquiert le cinéma avec James Dean ou la sublime Marilyn ( elle n’est pas ici en jean mais avec Jean : https://www.youtube.com/watch?v=ng5_RweIzu4 ). Il devient aussi le vêtement de toutes les couches de la société, parfois dénaturé par des broderies, des paillettes ou des déchirures de plus ou moins bon goût. En 1908, Morris Cooper (non, rien à voir avec la “Mini” que vous connaissez) crée une fabrique spécialisée dans les vêtements de travail. Deux ans après, il est à la tête de plus de 600 ouvriers et de 2 usines. En 1914, il confectionne des treillis pour l’armée. En 1940, Harold succède à son père décédé dans un accident de voiture. Il fait précéder le nom de la marque par celui de sa femme : et voilà Lee Cooper. En même temps, le jean devient surtout un vêtement de détente et de décontraction. “Pensez performance” dit cette pub amusante. Et moi je me désole de voir la rue si triste, peuplée de jeans, noirs ou couleurs jean. Mais où sont les femmes ? Leurs robes colorées et leurs jupes virevoltantes ? Au secours ! Il m’arrive, moi la vieille dame d’être la seule à montrer mes jambes ( gaînées de Dim évidemment quand elles ne sont pas bronzées…) et même un peu plus haut que le genou.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble