— J’irai sur la grève te jeter mon baiser.
— Le vent vient de mer, ma mie, il te le rapportera.
— Je te ferai des signes avec mon tablier.
— Le vent vient de mer, ma mie, ça reviendra sur toi.
— Je verserai mes larmes en te voyant partir.
— Le vent vient de mer, ma mie, il te les séchera.
— Eh bien, je penserai seulement à toi.
— Te voici raisonnable, te voici raisonnable.
Paul Fort
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