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Le Choquequirao ou "Berceau d'or" en quechua demeure tapi au sommet de la chaine de montagnes Salkantay.
Pourtant, le site inca imposant de par sa taille et la complexité de son architecture se voit souvent comparé au Machu Picchu, cité voisine assaillie par des hordes de touristes toute l'année.
Pourquoi alors le Choquequirao ne bénéficie-t-il pas du même succès?
Si pour le Machu Picchu les infrastructures mises en place pour se rendre dans la cité perdue sont importantes (le village d'Agua Caliente au pied de la montagne s'est transformé en véritable repère touristique), l'accès au Choquequirao reste plus périlleux.
De fait, les 32 km qui séparent le petit village de Chiquisca au site ne sont praticables qu'à pied ou à dos de mulet. Et l'entreprise est rude: la piste serpente à flanc de montagne pendant presque toute la durée du trek avec des pentes pouvant atteindre les 3000 m de dénivelé positif!
A cette hauteur, on a parfois l'impression de côtoyer les nuages. Des montagnes verdoyantes se dessinent à perte de vue. Ici, la nature a garder son ascendant sur l'homme.
Après deux jours de marche, la cité constituée de terrasse et de bâtisses en pierre se révèle enfin silencieuse et grandiose. L'occasion de plonger au cœur de la civilisation inca préservée de l'invasion espagnole et de découvrir à son rythme les prémisses des fouilles.
Car sur les 2000 m2 du Choquequirao, près de 70% font toujours l'objet de fouilles actives.