Gérard Macé nous invite à le suivre dans son voyage à Kyôto. C’est un petit ouvrage mais il contient le monde, c’est-à-dire les jardins japonais, la cérémonie du thé, et l’art de « perpétuer les modèles en modifiant la copie ». Si le poète nous montre les mousses entre les pierres, les sentiers, il sait aussi faire qu’il « n’y ait ni profusion ni lacune ». Son texte est un hommage à l’art des jardins, de la peinture, de la poésie, citant les mots des artistes japonais et revenant, après avoir parcouru en quelques pages le monde, vers « un jardin potager d’un village en Ile-de-France ».