J’ai reçu pas mal de questions hier suite à mon mail sur la technique de la photo à l’approche. Alors j’enfourche mon plus beau clavier, j’échauffe mes doigts et je me lance.
Prêt ?
QUESTION : Quelle est la durée idéale pour une sortie à l’approche ?
RÉGIS : La durée idéale est celle que vous vous accordez.
Quand je sors avant d’emmener mes enfants à l’école en semaine, je ne prends pas la voiture, je vais à pieds dans les prés derrière chez moi.
Là, j’ai maxi 3/4 d’heures devant moi.
Le week-end, c’est tout de suite 1h30 voire 2h00. Souvent ce que je fais c’est aller sur d’autres spots photos plus loin qu’en semaine.
Evidemment, plus vous êtes longtemps sur le terrain, plus vous multipliez vos chances d’observer et donc de photographier des choses intéressantes.
Mon conseil ? Ne vous mettez surtout pas la pression avec ça. Considérer le temps dispo comme une ressource au même titre que l’essence.
Plus vous en avez dans le réservoir, plus vous irez loin et verrez de beaux paysages.
Il est presque vide ? Vous ne pouvez pas faire le plein ? (comprendre vous rajouter du temps). Faites avec et partez 30 minutes dans le parc d’à coté.
QUESTION : tu as souvent dis Régis que la photo à l’approche donnait de moins bons résultats que la photo à l’affût. Alors ??
RÉGIS : tout dépend de votre idéal esthétique. Le mien ?
Je rafole des images avec un comportement animalier hyper naturel en plan serré. Et pour y arriver, pas de secret, l’animal ne doit JAMAIS se douter de votre présence.
Donc l’affût est plus efficace pour ça.
Votre idéal ? Certainement différent du mien. Si c’est avoir le sujet dans une photo d’ambiance au cadrage plus large, l’approche est top.
Idem si vous kiffez avoir l’animal qui regarde vers vous pour choper le brillant de ses yeux. L’approche donne vraiment de super résultats.
QUESTION : tu as souvent dis que pour faire du repérage d’indices, il valait mieux sortir sans son appareil … et qu’à vouloir photographier et repérer en même temps, on ne faisait rien de bien. Alors ?
RÉGIS : j’ai dis ça moi ?
Bon, avec un minimum d’organisation, on peut parfaitement faire les deux sur une même sortie. Moi, je m’y prends comme ça …
- j’ai mon reflex avec mon 300 mm focale fixe et le multiplicateur x1,4 en bandoulière sur le coté toujours allumé. J’ai toujours les deux mains libres et je peux déclencher en moins d’une seconde si nécessaire.
- j’ai mon smartphone dans une poche basse sur le coté du pantalon (plus pratique à attraper car à hauteur main). Je vois une trace ? Un reste de repas ? Un coin esthétique ? Bing, je photographie à la volée avec le tel (pour avoir plus tard la géolocalisation sur Google Maps).
- j’ai ma paire de jumelles autour du cou. Indispensable pour … bon, vous savez à quoi peuvent servir des jumelles.
- j’ai ma poire remplie de talc pour vérifier à peu près toutes les 30 s le sens du vent (quasiment un toc)
Essayez au moins une fois ce quatuor et vous verrez comme c’est efficace.
Pour claquer des photos comme celle là je vous recommande de commencer par suivre mon dernier cours sur la Photo à l’Approche.
Le seul moyen d’y accéder est de rejoindre la Photo Animalière Académie
Vous découvrirez, en plus de ce nouveau cours, toutes les astuces avancées que je partage chaque mois dans l’Académie.