Le cas des Pays-Bas est sûrement le plus parlant. J’avais déjà évoqué (ici) le fait que les Néerlandais avaient peut-être brûlé trop de cartouches avant d’aborder les matches par élimination direct. Il faut en tout cas rappeler ici une vérité trop souvent oubliée au moment des grande compétitions internationales : cela ne sert à rien de gagner des matches 7-0 – ni de gagner tous ses matches – au premier tour. Ce qui est important c’est de se qualifier, point final. Et de savoir gérer une compétition sur la longueur. Je reste convaincu ainsi que les Pays-Bas ont « surjoué », qu’ils ont connu contre l’Italie et la France une réussite insolente, incroyable, mais que cela ne reflétait pas réellement la vraie valeur de l’équipe, et surtout que cela ne leur a servià rien.
Le groupe de la France considéré au départ comme le plus difficile n’a plus aucun représentant en demi-finale. Cela signifie que : soit c’était en réalité le groupe le plus faible de cet Euro ; soit qu’au contraire les équipes ont été contraintes de tirer trop de cartouches dans leur groupe et qu’elles sont arrivées un peu carbonisées en quarts.