Aperto présente
Peintures non-identifiées
Jacques Charlier
Exposition du 15 / 10 au 4 / 11 / 2017
14h - 18h du mardi au dimanche
Exposition conçue en écho à " Jacques Charlier, Une rétrospective "
La Panacée - MoCo (Montpellier Contemporain)
Artiste prolixe qui touche à tous les médiums, qui s'exprime dans tous les médias, J.Charlier produit une œuvre hétéroclite, multiple et foisonnante, depuis les années 1970. Il est invité à Montpellier pour une exposition qui prendra la forme de deux évènements en deux lieux distincts. La Panacée et la galerie Aperto. J.Charlier y présentera des facettes différentes de son œuvre et de son parcours.
À Aperto, les pièces extraites des dernières séries abordées par Charlier (de 2012 à 2017) seront mises en scène. Il s'agit de séries de peintures qui s'inspirent de styles très différents. Dans ses cycles de peintures, Jacques Charlier joue avec les références savantes ou populaires et multiplie les allusions à l'art moderne. Il associe à un répertoire issu de l'histoire de l'art tout un tas de représentations vernaculaires anciennes ou contemporaines, qui ont pour vertu de décaler la lecture du tableau avec humour et désinvolture. Dès l'entrée de l'exposition, J.Charlier prend la pose, c'est dans l'attitude typique du peintre dans son atelier qu'il se présente ici au public.
Les expositions d'Aperto sont réalisées avec l'aide de la Ville de Montpellier, du Ministère de la Culture-DRAC Occitanie et de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.
" Né à Liège en 1939, Jacques Charlier est un plasticien dont la démarche est sous-tendue par une analyse approfondie du monde de l'art et des différents courants dits "avant-gardistes". Privilégiant l'adéquation entre idée et médium, il choisit tour à tour la peinture, la photographie, la vidéo, la musique, la sculpture, l'installation, la BD ou l'écriture.
Au fil du temps, ses expositions, ses chroniques d'expositions, billets d'humeur et autres textes critiques régulièrement publiés composent un ensemble soulignant et caricaturant les atouts, les contradictions et les régressions des courants artistiques dominants à l'échelle internationale.
Depuis toujours, il réalise ce dont Warhol avait la nostalgie sans l'appliquer: Comment peut on dire qu'un style est meilleur qu'un autre? On devrait pouvoir être expressionniste abstrait quand ça nous chante, ou pop, ou réaliste, sans avoir l'impression d'abandonner quelque chose.*
Sergio Bonati
*Andy Warhol. Artnews 1963. P.26.
Jacques Charlier vit et travaille à Liège, Belgique.
http://jacquescharlier.be/