Magazine F1/moto
Le degré d’exigence du circuit de Silverstone a beaucoup évolué de par l’entrée en vigueur du moteur V8 et le niveau d’appuis embarqués toujours plus important. Les virages qui jusque là demandaient aux pilotes la chute d’un rapport, ne nécessitent plus qu’un léger soulagement de la pédale d’accélérateur jusqu’à Vale où il faut freiner, un peu. Avec une période à pleine charge de l’ordre de 66% du tour, les moteurs sont soumis à rude épreuve sur cet ancien aérodrome. La vitesse moyenne en virage est de 180 km/h mais la voiture doit également aborder une partie plus lente et plus complexe en fin de tour et s’adapter à une surface bosselée et capricieuse. Un mot pour décrire Silverstone ? Sélectif, aussi bien pour les pilotes que pour les monoplaces.