" Le Gouvernement ne cesse de répéter aux fonctionnaires qu'ils font un travail exceptionnel, mais il n'existe pas d'amour sans preuves d'amour et, pour l'heure, le projet de loi de finances en discussion à partir de ce matin fait la part belle aux plus riches ". Hier matin, face au personnel municipal mobilisé dans le cadre de la journée nationale de grève, Jean-Jacques Thomas a détaillé les (mauvais) coups portés aux agents de la fonction publique avec l'augmentation de la CSG de 1,17 point dès le 1er janvier 2018, le gel du point d'indice et le non-renouvellement de 120 000 départs à la retraite.
" Ces choix politiques, le Gouvernement doit les assumer" expliqua encore le Maire d'Hirson entouré pour la circonstance de Yannick Marlant et de Marie-Claude Clouet, Adjoints au maire. En rappelant que sur la question des emplois aidés, leur coût de 2,4 milliards est à rapprocher des 4,5 milliards que coûte à l'État la suppression de l'impôt sur la fortune et la forfaitarisation des revenus du capital, l'élu estime qu'il est, cependant, possible de taxer les plus riches. " Il est, en effet, dit-il, plus facile de s'attaquer aux pauvres qu'à la pauvreté ".
Pour lui, la mobilisation ne fait que commencer et les menaces qui pèsent sur les budgets 2018 n'incitent pas les communes à l'optimisme. L'avenir des communes, des intercommunalités et celui de leurs agents est lié. Le Gouvernement n'a, sans doute pas, pris conscience que ce rapprochement cimente la contestation.
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