Un simple regard en arrière dans l’histoire suffirait à nous faire dédramatiser quelque peu. Et voir enfin le bon côté des choses : car l’horizon est loin d’être bouché, malgré toutes les mauvaises nouvelles dont nous abondent les médias chaque jour. Moi la première, sans doute. N’empêche qu’il faut savoir parfois se forcer un peu pour être heureux : qu’on le veuille ou non, l’optimisme, ça s’apprend. Ou plutôt ça s’entretient, comme quand nous étions ces gosses invincibles et capables de déplacer des montagnes. Tombées les lunettes roses.
N’a-t-on plus le droit de rêver un peu passé l’âge de raison, ne serait-ce qu’histoire de voir plus loin que le bout de son nez ? Car dans le fond le pessimisme ambiant ne changera rien au problème : il servirait tout au plus d’excuse pour continuer de se plaindre en évitant surtout de se « bouger le c** », comme le dit avec tant de finesse l’expression. Si l’espoir fait vivre, autant le cultiver en attendant que le vent tourne. Car il finira bien par le faire, ne serait-ce que pour le plaisir de nous faire râler sur les aléas de la météo. Sans jamais oublier que le pire n’est jamais sûr… le meilleur non plus.
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