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Où sont passées les bonnes vibes ?

Publié le 11 octobre 2017 par Polinacide @polinacide

Où sont passées les bonnes vibes ?On connaissait les Français râleurs, mais pas déprimés pour autant. Néanmoins notre douce France vient de décrocher la deuxième palme des pays les plus pessimistes du monde, comme le racontait l’émission diffusée sur LCP avant hier soir. Même pas foutus d’être premiers, dira-t-on, histoire d’en rajouter une couche. Le résultat n’en reste pas moins étonnant quand on sait à quel point nous sommes « privilégiés » par rapport à d’autres états du monde : de la bouffe à foison, du pain et des jeux, une météo plutôt clémente et en prime des aides sociales pour pour nous aider en cas de coup dur ! Et malgré tout, le sourire n’y est pas. Tout au mieux de façade, comme si l’optimisme s’apparentait à une forme de naïveté à l’heure où la planète terre redouble d’efforts pour nous foutre dehors. Entre ouragans, pollution, dérèglement climatique et taux de chômage en hausse, sans parler du risque de se faire sauter la cervelle dès lors que l’on a l’indécence de se pointer à un concert : c’est vrai qu’il y a mieux comme tableau. Mais quand même.

Un simple regard en arrière dans l’histoire suffirait à nous faire dédramatiser quelque peu. Et voir enfin le bon côté des choses : car l’horizon est loin d’être bouché, malgré toutes les mauvaises nouvelles dont nous abondent les médias chaque jour. Moi la première, sans doute. N’empêche qu’il faut savoir parfois se forcer un peu pour être heureux : qu’on le veuille ou non, l’optimisme, ça s’apprend. Ou plutôt ça s’entretient, comme quand nous étions ces gosses invincibles et capables de déplacer des montagnes. Tombées les lunettes roses.

N’a-t-on plus le droit de rêver un peu passé l’âge de raison, ne serait-ce qu’histoire de voir plus loin que le bout de son nez ? Car dans le fond le pessimisme ambiant ne changera rien au problème : il servirait tout au plus d’excuse pour continuer de se plaindre en évitant surtout de se « bouger le c** », comme le dit avec tant de finesse l’expression. Si l’espoir fait vivre, autant le cultiver en attendant que le vent tourne. Car il finira bien par le faire, ne serait-ce que pour le plaisir de nous faire râler sur les aléas de la météo. Sans jamais oublier que le pire n’est jamais sûr… le meilleur non plus. 

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