Le compte rendu de mon semi-marathon à Cologne

Publié le 10 octobre 2017 par Ladour @conseilssport

PLEIN DE BONS CONSEILS, VIDÉOS DE SPORT ET REMISE EN FORME SUR  ==>>  « LA CHAÎNE YOUTUBE DE  TEAM  SAUQUE » EN CLIQUANT ICI

Comment ai-je eu l’idée ? C’est simple j’étais intéressée par une course à Berlin, mais je me suis aperçue qu’il y avait 10h de route, so… j’ai cherché une autre ville en Allemagne ! Je ne connaissais pas du tout Cologne, alors c’était la bonne occasion de découvrir cette ville !

J’ai réservé mon dossard début septembre, la course était le 1er octobre. Le mardi d’avant la course, j’étais malade. Je crois que les courses m’apportent toujours des malheurs (cf la course au Touquet). Le médecin m’a dit qu’avec une telle bronchite s’était peu probable que je réussisse à courir… Mais il ne me connait pas ^^

Le vendredi je suis allée dormir chez ma soeur, pour partir de chez elle le samedi matin. J’ai dormi 3h à cause du stress. Je stress toujours avant une course, surtout lorsque je vais dans une ville que je ne connais pas, et davantage dans un pays que je ne connais pas. Nous sommes partis pour 8h le samedi matin. Pendant tout le trajet, nous avons eu le droit à une pluie torrentielle, mais la route s’est bien passé.

A 13h nous sommes arrivées à Lanxess Arena, qui est l’arène où se trouvait le retrait des dossards. Une fois garée, nous avons cherché le lieu exact car c’était grand, très grand ! Puis ni Angélique -ma nièce- ni moi ne parlions Allemand. Nous sommes tombés sur un grand hall, et après avoir demandé à quelqu’un -en anglais- nous avons trouvé. La personne me remettant le kit ne parlait pas très bien anglais mais au moins on se comprenait, puis je n’étais pas complexé par mon mauvais anglais haha.

Ensuite nous avons été dans la ville, et bien sûr à Primark ! Il était immense, 4 étages ! Et juste à côté il y avait Starbucks.. Donc bon petit programme de l’après-midi, ce qui m’a permit de me détendre, j’avais encore beaucoup de stress, bon un peu moins depuis que je possédais mon dossard.

Le soir, vers 19h nous avons été retrouvé l’Airbnb que j’avais réservé. Il était à 30 minutes de Cologne. La femme parlait assez bien anglais, c’est génial on réussissait à se comprendre ! Elle était gentille et souriante.

Au programme de ce soir là, petit buffet avec ce que nous avions acheté. Habituellement je ne mange pas de féculents, mais là j’en ai mangé (patates douces et taboulet) pour faire une recharge pour le semi  Ensuite, repos, auto massage… Et tentative de gros dodo ! Bon j’ai dormi 5h… Mais c’est mieux que rien. Réveil à 5h10. J’ai déjeuné 100g de flocon d’avoine (contre 50g habituellement), avec des fruits secs, une banane et du lait. J’étais tellement stressée de ne pas réussir à me garer à Cologne, de ne pas trouver le départ, d’arriver en retard… que nous sommes partis à 6h25 de l’Airbnb, alors que le départ était à 8h30. Finalement nous sommes arrivées assez vite, et nous nous sommes garés à l’Arena. Nous avons marché jusqu’au départ qui était à 800m, à Ottoplatz. Avec presque 1h30 d’avance, mais je préfère ça plutôt qu’être en retard !

Il commençait à y avoir de plus de monde. J’ai eu une crise de toux à cause de ma bronchite… devant les pompiers qui m’ont regardé d’un poil bizarre ^^Ensuite une femme m’a demandé si j’allais vraiment courir un semi dans cet état. Euh oui oui c’est prévu !

Le départ était en face de la gare, nous y sommes allées pour acheter des cartes postales. C’est assez rare les boutiques de souvenirs ici, hier nous en avons vu aucune !

8h20, je vais me placer dans mon sas. Je suis dans le troisième en partant de la fin.

L’ambiance monte, il y a vraiment beaucoup de monde, le stress monte aussi. J’échauffe mes genoux, chevilles, cervicales..

De 8h30 à 8h50 les sas qui partaient devant moi faisaient leur départ au fur et à mesure. Vint le mien. Ma nièce marchait à côté de moi, de l’autre coté de la barrière. J’avais hâte de partir, je savais que dès les premières foulées le stress descendrait. Et c’est ce qui s’est produit. Il y avait du monde autour de moi, au moins j’étais pas complexée que mon allure un peu « lente ». En même temps les sas sont classés par temps 

Au fil des kilomètres je découvrais plus amplement la ville, les paysages. Je n’ai même pas vu les trois premiers kilomètres passés. Il y avait une petite côte au 7ème kilomètres mais ça allait, en plus à ce moment on passait sous un pont et les coureurs applaudissaient et criaient car ça raisonnait.

Il y avait une bonne ambiance tout au long, les gens applaudissaient, criaient, chantaient. Il y avait souvent de la musique. Je me suis souvent surprise à sourire.

12kms, mon genou gauche commençait à me faire mal alors que j’avais ma genouillère au genou droit. Au bout de cinq minutes je me suis résolu à changer la genouillère de coté. J’ai rapidement retiré mes baskets sur le côté de route, changé la genouillère et j’ai redémarré.

15kms. Je m’aperçois que je n’ai pas vu le temps passer. Il ne reste plus que 6kms, c’est rien du tout !

A chaque fois que je me sentais un peu « trop bien » j’accélérais car je ne voulais pas rester dans ma zone de confort, et je voulais pas avoir de regret et me dire que je n’avais pas tout donné.

18kms, il y a un ravitaillement Redbull avec des petits gobelets, j’en prend un, bois une petite gorgée et redémarre. Je ne bois jamais beaucoup, sauf pour m’humidifier la bouche, car sinon j’ai des points de côté. Allez Charlotte plus que 3kms !

A 20kms, je me dis à voix haute que je suis vraiment heureuse. Courir me procure une telle sensation de bien-être, je n’ai même pas les mots.

Un peu avant la fin, je crois apercevoir la ligne d’arrivée, alors j’augmente ma foulée pour faire mon sprint final… mais une fois le virage passé, je vois la VRAIE ligne d’arrivée qui est à 150m… J’étais KO, je venais déjà de faire mon sprint, je me demande comment vais-je arriver là bas sans m’écrouler. Mais je garde l’arrivée en ligne de mire. J’augmente vraiment ma foulée, je sprint. Et dans ma tête « je ne vais pas pouvoir la franchir, je vais tomber avant ». Mais je cours, cours, cours.

Je franchis la ligne !!! Sentiment de bonheur, je voulais pleurer tant j’étais heureuse.

Je m’appuis sur une barrière, je récupère ma respiration, j’ai la tête qui tourne, je suis euphorique. J’avance, je prend quelque chose à boire, aussi une tartine avec du beurre. Ils proposaient même de la bière !

Une femme me remet ma médaille, elle est si belle… Je me répète, mais j’étais heureuse.

La mission était maintenant de retrouver ma nièce, sachant que je n’avais ni réseau ni internet. Au bout de une heure où je marchais, je suis tombée sur un Mac do alors je suis rentrée pour avoir la wifi et on s’est retrouvé là. A la base je voulais manger pizza ou chinois, mais le mac do étant le plus proche, on avons mangé ici. On l’a prit a emporter et nous avons mangé devant la cathédrale, c’était si beau.

Ensuite nous sommes retournés au bord de la course, et j’encourageais les coureurs qu’il restait, des marathoniens. Je les encourageais un peu en toutes les langues, en lisant leur prénoms sur le dossard. La plupart me souriaient, me faisaient des pouces.

L’après midi nous avons marché dans la ville, fait des photos, retourner au Starbuck.. Puis vers 15h, on s’est dit qu’il fallait aller rejoindre la voiture, surtout qu’il fallait que l’on marche 2,5kms. Ca me faisait 33kms de déplacement dans la journée ! Et je devais encore conduire pendant plus de 4h, plus une heure pour rentrer chez moi à Reims.

Le retour s’est bien passé, on discutait avec ma nièce, on regardait les paysages, on écoutait la musique. A 22h on est arrivées chez ma soeur où j’ai déposé ma nièce. Puis je suis arrivée à Reims à 23h30. J’étais épuiséééée !

J’ai vraiment passé un week-end génial. Merci à Angélique pour avoir partager ces moments avec moi, je suis contente d’avoir passé ce week-end avec elle. C’était magique, vraiment !

Source : https://myworldfit.wordpress.com

Cliquez ici pour découvrir nos cinq conseils (de pro !) pour préparer votre marathon.