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Memphis fille de pub. Dans la poche : Kangourou

Publié le 10 octobre 2017 par Memphis
47)Kangourou
Au début, était le pagne, en peau de bête ou autre. Plus tard, on se vêt plus légèrement de coton ou de lin. Témoins, les sous-vêtements trouvés dans la tombe de Toutankhamon (il y a largement plus de 3000 ans) et qui étaient paraît-il d’une forme très actuelle. Plus tard encore, nos ancêtres protégeaient leurs fesses quand ils chevauchaient ou quand ils étaient en armure grâce aux “chausses”, en deux parties. En les cousant ensemble on obtint une sorte de caleçon. Et comme, pour les nécessités physiologiques, on avait laissé une ouverture, on fixa devant un pan de tissu, la “brayette”. Le roi Charles IX lança paraît-il la mode de rembourrer cette partie pour faire penser à un “contenu” plus volumineux. ! De très bon goût, n’est ce pas. Il faut reconnaître cependant que les femmes ne sont pas en reste et ont beaucoup triché (et le font encore) avec leurs seins ou avec leurs fesses. Revenons à nos moutons . Dans la braguette, on gardera son mouchoir, sa monnaie, on y mettra un chien minuscule, on y fera mûrir des fruits qu’on offrira aux belles dames. Bouchons nous les yeux et le nez et passons!. Le slip ou ce qui y ressemblait concurrence les braies, dès cette époque, témoins les nombreuses représentations de St Sébastien (Bellini, Montagna, Memling et autre Piero della Francesca). Les fidèles du caleçon long adoptèrent plus tard les fameux sous-vêtements hygiéniques du Dr Rasurel. Et enfin, apparut le slip, mentionné dès 1913 dans “L’illustration”. Kangourou, créé par c en 1944 se singularise par une ouverture horizontale (comme la poche du célèbre marsupiaux), paraît-il fort appréciée des gauchers… Seguin vous le montre très bien dans son affiche de 1950.

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