" A l'heure où je vous parle, le Président de la banque alimentaire de l'Aisne cherche comment, depuis que le Gouvernement lui a supprimé trois emplois jeunes, il allait assurer la distribution de ses 1 600 tonnes de denrées alimentaires, soit l'équivalent de 3,2 millions de repas ". Hier, en portant avec Rachid Témal, coordonnateur du Parti Socialiste, le collectif " Dignité et solidarité pour les emplois aidés ", Jean-Jacques Thomas s'est fait le porte-parole des 280 000 emplois aidés supprimés par le Gouvernement.
Premier Secrétaire de la Fédération de l'Aisne du PS, le Maire d'Hirson dressa également un parallèle entre les 2,4 milliards que représente l'ensemble de ces emplois qu'il qualifie d'utilité publique et les 4,5 milliards que représentent pour l'Etat le coût de la réforme de l'ISF et la mise en place d'un revenu forfaitaire sur les revenus du capital. " Cette comparaison, souligna-t-il, traduit la dérive libérale gouvernementale dont le projet de loi de finances 2018 fait, très clairement, la part entre les gagnants et les perdants ".
D'ajouter : " Alors que ce week-end, le Premier Ministre rappelait que son budget était celui de l'activité, qu'il permette donc aux plus modestes de conserver la leur. Notre mobilisation, n'est pas la traduction d'un égoïsme municipal. Il est l'expression d'une opposition responsable, efficace face à l'injustice sociale et territoriale, face à une fracture sociale plus douloureuse que celle que Jacques Chirac voulait réduire en 1995 ".
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