La semaine 2017 de la QVT, Qualité de Vie au Travail, a débuté hier 9 octobre. Avant d’aborder des solutions concrètes, rappelons quelques chiffres qui prouvent que chaque dirigeant d’entreprises a vraiment intérêt à se pencher sur ce sujet.
La dégradation de la QVT peut coûter cher
Selon la société de sondages américaine Gallup, le coût lié au désengagement au travail atteindrait entre 450 et 550 milliards de dollars par an aux Etats-Unis et pas moins de 60 milliards d’euros dans l’Hexagone. Le consensus est beaucoup plus clair que pour l’origine anthropique du changement climatique : une mauvaise qualité de vie au travail coûte cher à l’entreprise et à la nation et l’ordre de grandeur des chiffres est considérable ! Il parait que même Trump a décidé que la QVT était importante pour les USA
Investir dans la QVT, c’est rentable.
Le projet européen Matrix et l’EU-Osha (agence européenne pour la sécurité et la santé au travail) mettent en évidence qu’un euro investi en prévention sur la qualité de vie au travail et les risques psychosociaux n’est jamais perdu puisqu’il offre un retour sur investissement compris entre 1 et 13 euros en fonction des contextes !
La grande enquête mondiale organisée par Sodexo « SME’s challenges and quality of life at work » va dans le même sens puisqu’elle montre que 86% des entreprises ayant lancé des actions QVT ont vu leur productivité s’améliorer.
Améliorer la QVT, comment ? combien ?
C’est là que le bat blesse, en particulier pour les petites structures. Si les grands groupes peuvent facilement mettre en place un poste à temps plein pour gérer la QVT ou nommer un Chief Happiness Officer, cela est beaucoup plus difficile pour les petites structures de dégager temps et budget.
En France l’ANACT et le réseaux des ARACT proposent des interventions qui peuvent être en grande partie prises en charge mais qui demandent dès le départ un investissement temps significatif de la part du chef d’entreprise (par exemple entre 0,5 et 2 jours d’après les documents en ligne de l’ARACT Ile de France). Cette remarque est aussi valable pour la plupart des plus de 10.000 structures de conseil RH et management recensées par l’INSEE : même « flash », l’audit ou diagnostic initial réalisé par un consultant va consommer plusieurs journées de son temps mais aussi quelques demie journées du dirigeant et de son équipe directe. Il faut donc être déjà bien convaincu des bienfaits des démarches QVT pour s’y lancer !
Pour ma part je considère que pour faire bouger les lignes, et en particulier convaincre les dirigeants sceptiques,
il faut imaginer des produits accessibles avec des investissements budget mais aussi temps minima !
C’est la piste suivie par l’équipe du projet Diagnostic Management qui met son outil en accès libre à titre individuel. Zéro euros et quelques minutes suffisent à un responsable ou manager pour répondre aux questions et découvrir le profil de son organisation sur 5 dimensions clés : Energie, Talents, Confiance, Avenir et Digital. En particulier si le score sur la dimension Energie est faible, la QVT est probablement en danger dans sa structure.
Cet accès libre semble bien adapté aux petites structures puisque sur les +900 premiers diagnostics enregistrés, un participant sur 2 est dans une structure de moins de 250 personnes !
Pendant la semaine QVT c’est offert !
Convaincre le manager est une chose, lui permettre de cartographier la perception de ses collaborateurs en est une autre. Là encore l’équipe de Diagnostic Management a estimé qu’il était prioritaire de proposer une offre accessible aux petites structures. Vous allez donc bientôt la découvrir sur le site lediag.net. En attendant, profitez du jeu concours organisé pour la semaine QVT 2017. Il suffit de s’inscrire en ligne (avant le 15 octobre) pour avoir une chance de gagner un de ces packs diagnostic participatif.