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Gnangnan

Publié le 10 octobre 2017 par Christophefaurie
Une commentatrice de Flannery O'Connor disait que, dans ses nouvelles, le drame venait des personnes "gnangnan". Exemple, une dame qui prenait en amitié un tueur, qu'elle introduisait dans sa famille, qu'il massacrait. Idem pour un instituteur et un psychopathe. (Emission de France Culture.)
"Gnangnan" veut dire mou. Une autre forme de "banalité du mal" ? Je me suis demandé si le danger ne venait pas plutôt des bien pensants, qui, par idéologie (cf. les préceptes d'une certaine religion chrétienne), ne voient le mal nulle part. Ou, du moins, ne voient que des âmes à racheter. Du coup, ne faisant rien pour le corriger, ou l'éviter, il se déchaîne sur ceux qu'ils auraient dû protéger.

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