Je tiens d'abord à dire que je suis très heureux de rejoindre Master Zen dans la rédaction de ce blog consacré aux Los Angeles Lakers!
Pour mon premier article, j'ai décidé de revenir légèrement sur ces Finals, qui vous laissent, j'en suis persuadé, un goût amer.
Quasiment 40 points d’écart. 40 points au bout desquels les Lakers rentrent chez eux bredouilles, sans le titre que les supporters espéraient tous. Mais ces 40 points d’écarts marquent aussi la fin de la longue traversée du désert des Celtics de Boston. En effet, la plus mauvaise équipe de la saison passée, s’est plus que ressaisi. Même staff, même coach, mais une refonte totale de l’effectif. Est ce qui aura manqué aux Lakers ?
Bien que la déception soit immense, la victoire finale n’a jamais tendu lesbras à la franchise californienne. Après un premier match rythmé, Los Angeles avait du s’incliner après un troisième quart temps loupé. Quelques jours plus tard, c’est le deuxième qui faisait défaut aux hommes de Phil Jackson, encaissant un terrible 34-20, suivi d’un 29-19, le tout en vingt-quatre minutes. Malgré une remontée spectaculaire dans l’ultime quart temps avec un énorme 41-25, les Jaunes démontrèrent une nouvelle fois que les fins de matchs n’étaient pas leur fort.
Heureusement, trois matchs allaient suivre, du côté du Staples Center. Le premier était maîtrisé dans les grandes largeurs, mais sans un Kobe des grands soirs (36 pts, 7 rebonds), Ray Allen (25 pts à 5/7 a 3 pts) et les siens auraient très bien pu prendre leur troisième victoire en trois matchs. Une troisième victoire qui allait tomber dans l’escarcelle des Verts trois jours plus tard, lors du Game 4. Avec un Bryant plutôt discret (17 pts à 6/19), les Californiens ne pouvaient rien faire face au 55 points cumulés du Big Three. C’était la première victoire à l’extérieur lors de ces Finals, et même avec un match a domicile encore à jouer, on se doutait bien que ce quatrième match emporté par les Celtics sonnait le glas des espérances Jaunes. Mais ces derniers avaient du cœur, emmenés par le slogan « Not at home » qui montrait toute l’envie des supporters des Lakers a poussé Boston à un sixième match. Malgré un Paul Pierce étincelant avec ses 38 points, les Lakers, emmenés par leur « Big Three » (Kobe – Odom – Gasol) remportaient leur deuxième victoire, et réduisaient ainsi l’écart à 3-2.
Une salle chauffée à blanc, les attendaient deux jours plus tard. Un Garden en ébullition venu fêter les héros du Game 4, et qui salivait déjà à l’idée d’accrocher une dix-septième bannière de Champion NBA, à côté de ceux glanés par les Bill Russel et autre Larry Byrd. Après un premier quart temps équilibré, le reste du match n’allait être pour les Lakers, qu’une longue descente aux enfers ponctués donc par ces quarante points d’écart. Une véritable gifle qui mettait ainsi fin à la saison 2007-2008. Une bonne nouvelle ? On pourrait bien retrouver ces deux même équipes en finale dès… l’an prochain.
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