Ce masque atroce instantané
La stupeur-solitude
Le fige à la surface
Du vieux torrent de chairs en chairs accidentelles
Ce masque atroce instantané
De stupeur-solitude
Ta face
Que la grande rafale l’efface en fasse
Un néant brillant un vide éclatant
aveugle-voyant des ténèbres blanches
Etre à jamais la proie du vent
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Roger Gilbert-Lecomte (1907-1943) – La vie l’amour la mort le vide et le vent (Prairial, 2014)