" Depuis dix ans, diriez-vous que les fractures entre les territoires ont eu tendance à se réduire ou à s'accentuer ? Selon vous, dans quels domaines l'État et les collectivités doivent-ils agir en priorité ? ". A cette première question, les élus thérachiens présents lors de la concertation locale voulue par le Gouvernement ont répondu par cette phrase : donnez-nous les moyens d'accomplir nos missions ! Qu'il s'agisse de Laurent Marlot, Maire de Fontaine-les-Vervins, ou de Jean-Jacques Thomas, les récentes mesures gouvernementales traduisent un mépris des collectivités locales et la suppression des emplois aidés n'a pas été le seul grief porté contre le Premier Ministre et le Président de la République.
Au-delà des questions de désenclavement avec la mise à deux fois deux voies de la RN2 et la RD 1043, les demandes se rejoignent comme celle du Maire d'Hirson réclamant une péréquation intégrale entre collectivités riches et pauvres et une visibilité à trois ans sur les moyens dévolus aux communes et aux intercommunalités et non à quinze jours avant chaque budget primitif. Plus encore, si l'assemblée a manifesté une réelle courtoisie dans les échanges avec le Sous-Préfet, elle ne doit pas masquer la colère ressentie sur le terrain. Et la traduction dans les budgets de la suppression de la taxe d'habitation n'est pas la seule inquiétude des élus auprès desquels la parole de l'État au plan national a de plus en plus de mal à être considérée.
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