Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont dotés de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. Article 1 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH).
Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. Article 2 de la DUDH Alinéa premier.
Ces deux articles, comme nous pouvons le constater énumère quelques droits de l’Homme. Mais en lisant ces articles, je me pose des questions : depuis plus de 60 ans de leur existence, sont-ils connus de toutes et de tous ? est ce qu’ils sont respectés ? jusqu’à quel point les Hommes sont tolérant, compréhensifs, ou intolérant ? Mais il suffit juste d’écouter le journal de 7 heures de RFI un matin pour connaître la réponse à ces questions. Le monde fait face encore aujourd’hui à des situations de guerres religieuses au Nigéria, guerres politiques au Togo, la guerre en Syrie, au Pakistan, en Irak, des guerres civiles en Afrique, et dans le monde. Malgré les efforts faits par diverses organisations, le racisme persiste, l’esclavage continu d’exister sous une forme ou une autre. Beaucoup de femmes sont violentées, discriminées, à cause de leur sexe. Les faibles subissent des atrocités des forts à cause de leur croyances, valeurs, statut social, etc.
Quand on voit ces genres de chose se produire, on se demande si un jour ça aura de fin. Et bien, moi je crois que oui. Mais chacun doit apporter sa contribution. J’en ai assez de ces situations, mais mes moyens de lutte se limitent pour le moment à inviter chacun à une prise de conscience. La violence n’est pas une option de résolution des conflits. Nous devons tous prétendre à un monde meilleur où il fait bon vivre et agir en conséquence. Parlant d’action, cela me rappelle un grand homme qui a œuvré pour l’éradication du racisme et la discrimination, Martin Luther King (1929-1968).
Par sa parole et son courage, Martin Luther King apprit aux gens de sa race que la liberté n’était pas une veine espérance. Ce n’était pas un doux rêveur : sous son impulsion, des millions de noirs américains se sont affranchis de la peur, de l’esclavage mental, de l’apathie et ont osé clamer leurs droits dans la rue. Thomas Jefferson, l’un des pères fondateurs de la démocratie américaine, avait déclaré qu’il était indigne de posséder des esclaves, et Abraham Lincoln a aboli l’esclavage. Les attitudes racistes et discriminatoires n’en avaient pas disparu pour autant. Grâce à M. L. King, la population noire a pris conscience de sa véritable force. C’est ceux à quoi je nous invite encore aujourd’hui.
Martin Luther King et pleins d’autres personnes, n’ont pas seulement été un modèle pour leurs peuples, mais aussi pour des milliers de blancs qui ont appris à reconnaître la dégradation à laquelle leurs concitoyens noirs étaient soumis.
Cinq ans avant son assassinat, en 1963, année d’importantes mobilisations pour la défense des droits civils, M. Luther King avait prononcé à Washington, devant plus de deux cent cinquante mille personnes venues de tous les états de l’Union, un célèbre discours qui le transforma en « guide moral » de la nation. Ce discours (connu sous le titre de « J’ai un rêve ») résumait ainsi ses convictions :
« J’ai un rêve… Je rêve que mes enfants pourront vivre un jour dans une nation dans laquelle personne ne sera jugé pour la couleur de sa peau, mais selon son caractère. Je forme le rêve qu’un jour les enfants noirs, garçons et filles, serreront les mains des enfants blancs, garçons et filles, et que tous se considéreront comme frères et sœurs. Je rêve qu’un jour les vallées se soulèveront et que chaque montagne sera soumise, les lieux difficiles seront aplanis et les dénivelés seront rectifiés… »
Je pense que le rêve de Martin Luther King est en voie de réalisation, ou du moins dans une certaine mesure. Le monde est plus engagé aujourd’hui dans lutte anti raciste qu’il ne l’était il y’a 50 ans. A en croire les chiffres des Nations Unies, les actes de discrimination ont régressés ces dernières années. Le combat actuel est de lutter pour une totale éradication du racisme, de la discrimination, c’est possible, il suffit d’y croire et de faire des actions, aussi petites soient-elles, car comme le dit-on, ce qu’on ne réussit pas, c’est ce qu’on ne tente pas.
Une question pour finir : croyez-vous qu’un club privé peut se réserver le droit d’admission de ses adhérents ? est-ce qu’il attenterait ainsi à l’article 2 de la Déclaration ? A VOS CLAVIERS.
FS.