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Critique: Ca

Par Cinedingue @cinedingue

Critique: Ca

Titre original It

Réalisation Andrés Muschietti

Scénario Chase Palmer
Cary Joji Fukunaga
Gary Dauberman (en)

Acteurs principaux

Jaeden Lieberher
Bill Skarsgård

Sociétés de production New Line Cinema
Lin Pictures (en)
Vertigo Entertainment
KatzSmith Productions
RatPac-Dune Entertainment

Pays d’origine

Drapeau des États-Unis
 États-Unis

Genre horreur

Durée 135 minutes

Sortie 20 septembre 2017

À Derry, dans le Maine, sept gamins ayant du mal à s’intégrer se sont regroupés au sein du « Club des Ratés ». Rejetés par leurs camarades, ils sont les cibles favorites des gros durs de l’école. Ils ont aussi en commun d’avoir éprouvé leur plus grande terreur face à un terrible prédateur métamorphe qu’ils appellent « Ça »… 
Car depuis toujours, Derry est en proie à une créature qui émerge des égouts tous les 27 ans pour se nourrir des terreurs de ses victimes de choix : les enfants. Bien décidés à rester soudés, les Ratés tentent de surmonter leurs peurs pour enrayer un nouveau cycle meurtrier. Un cycle qui a commencé un jour de pluie lorsqu’un petit garçon poursuivant son bateau en papier s’est retrouvé face-à-face avec le Clown Grippe-Sou …

Quatre ans après un premier long très remarqué, « Mama », dans lequel il avait démontré une grande maîtrise du frisson, Andres Muschietti se retrouve aux commandes d’une nouvelle adaptation de l’oeuvre de Stephen King (déjà adaptée dans un téléfilm en deux parties il y a une trentaine d’années)! Après une scène d’ouverture des plus effrayantes et qui, surtout, brise l’un des tabous hollywoodiens (on ne tue jamais un enfant!), le film joue à fond la carte de la nostalgie 80’s ! En effet, l’histoire ne se déroule plus dans les années 50 mais dans les années 80 et la bande de gamins rappelle évidemment celle des Goonies, E.T. ou plus récemment Super 8 ou la série « Stanger Things ». On ne frissonne finalement pas beaucoup tant l’humour et la sympathie des personnages allège le sujet. Ce n’est pas faute pour Muschietti d’user et d’abuser de nombreux jumpscares qui ne tromperont que les ados d’aujourd’hui. Toutefois, on ne peut que s’incliner devant la direction artistique, impeccable, l’interprétation parfaite et une mise en scène des plus maîtrisées. On serait presque ému devant la seconde partie, plus profonde et plus noire, sur les peurs de chacun, qu’il convient d’apprivoiser. A suivre l’année prochaine…

4

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