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Semondre

Publié le 05 octobre 2017 par Etrecourt

Verbe transitif.

Du latin « submonere » issu de « sub » qui signifie sous et « monere » qui
signifie avertir.

Le féminin du participe passé de semondre est « semonse » qui a donné
« semonce » qui est convocation, invitation, avertissement mêlé de
reproches, et en terme de marine ordre donné depuis un navire au
moyen d’un porte-voix.

Selon le Littré, d’après l’Académie ce verbe n’est utilisé qu’à
l’infinitif. la plupart des temps conjugués étant tombés en désuétude.

On peut cependant l’employer au présent du singulier: je semons, tu
semons, il semond.

On peut aussi l’employer au futur, « je semondrai », au conditionnel « je
semondrais », à l’imparfait « je semonnais » à toutes les personnes du
singulier et du pluriel.

Dans un langage vieilli ou régional.

1- Inviter, convier à quelque cérémonie, à quelque acte public.

Par exemple: »Semondre quelqu’un de faire quelque chose, c’est
l’inviter à le faire. »

2- Dans un langage vieilli. Réprimander, sermonner.

Par exemple: »Il faut le semondre afin d’arrêter le scandale qui se propage. »

3- Par extension. « Exciter ».

Par exemple: « De peur que cet objet qui le rend hypocondre, à faire un
vilain coup, ne me l’allât semondre. » Molière L’Étourdi Acte II scène
3.


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