Ce weekend se déroule le Grand Prix du Japon et comme presque tout le temps depuis 30 ans, il va se courir sur le circuit de Suzuka ! Néanmoins, les Japonais n’ont pas toujours du se rendre à Suzuka, située à 50km de Nagoya et 150km d’Osaka, pour assister à une course de la catégorie reine du sport automobile. En effet, de 1966 à 1977, c’est sur le Fuji Speedway, situé au pied du majestueux Fujiyama, montagne symbole de toute une nation, que le paddock de F1 a posé ses valises pour le GP du Japon.
En effet, dans les années 60, le « pays du soleil levant » commence tout doucement à redevenir incontournable dans le monde entier. Ainsi, cela passe par l’organisation d’évènements sportifs de renom et donc par un Grand Prix de Formule 1. Seul constructeur automobile à disposer d’une notoriété dépassant l’Archipel, Honda annonce son arrivée en Formule 1 et inaugure en septembre 1962 le premier circuit permanent du territoire : Suzuka. Trois ans plus tard, ce sera au tour du circuit du Mont Fuji (ou Fuji Speedway) de sortir.
Initialement prévu pour accueillir des courses de Nascar, les proprios du Fuji Speedway durent se résoudre à construire un circuit routier moins coûteux que le superspeedway initialement prévu. Ainsi, ce circuit est ultra-spectaculaire mais aussi extrêmement dangereux. En effet, il est composé de longues lignes droites, de courbes rapides interminables mais surtout du fameux banking de Daiichi, un virage surréaliste (Ci-dessous en photo).
Ainsi, on se souvient de l’accident entre Gilles Villeneuve et Ronnie Peterson en 1977. En retombant derrière les barrières de sécurité, la Ferrari du Canadien tue deux personnes situées dans une zone interdite au public. Suite à cela, il n’y aura plus de GP du Japon au calendrier international pendant 10 ans !
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