JUMP SCARE TA MÈRE | Les bandes sons parfaites pour ne plus se chier dessus

Publié le 04 octobre 2017 par Le Limonadier @LeLimonadier

Vous avez remarqué les feuilles qui virent orange, le ciel qui devient de plus en plus gris, la nuit le matin quand tu te lèves ? ET OUI C'EST L'AUTOMNE. Et qui dit automne dit HALLOWEEN. Alors pour se mettre en jambe (vous avez encore un bon mois devant vous pour peaufiner vos costumes d'Harley Quinn les biatch), on vous propose un petit top films d'horreur.
MAIS, comme on n'est pas Buzzfeed, on ne va pas faire ça, en fait. On souhaite vous parler ici du rôle et de l'importance de la musique dans ces films. MAIS comme on n'est pas des journalistes non plus, on a décidé de le faire à notre manière...

A votre avis, qu'est-ce qui fait tout le jus d'un bon film d'horreur ? La qualité de l'hémoglobine ? Le jeu des acteurs (quand ils savent jouer) ? Le scénario ? Que nenni les amis, c'est bien sur la MUSIQUE (vous l'aviez vu venir pas vrai ?).

On va donc se pencher aujourd'hui sur les grandes scènes du cinéma d'horreur, et vous démontrer qu'une bande son bien calibrée est indispensable pour bien faire flipper. Pour cela on a détourné quelques scènes emblématiques du cinéma d'horreur avec des morceaux légèrement inappropriés, afin de détruire toute la tension accumulée par la vision de ces scènes. Bref, on se tape une barre et on évite les cauchemars. Cet article n'est donc pas réservé aux fans de gore, les flippettes sont plus que bienvenues ! Promis, vous ne vous ferez pas pipi dessus (ou alors c'est pas de notre faute).

P.S : on va complètement vous spoiler tous ces films, vous êtes prévenus.

Le pitch : Le vendredi 13 juin 1958, le petit Jason Voorhees meurt noyé dans le lac de Crystal Lake. Un an plus tard, deux des GO du camp de vacances du lac clamsent eux aussi. Vingt et un an plus tard, un couillon décide que c'est une super idée de rouvrir le foutu camp le jour anniversaire de la mort de Jason, un vendredi 13 aussi, comme par hasard.
S'ensuivent moult meurtres et giclures de sang, surprise motherfucker.

LA SCÈNE QUI TUE (hahahaaha)

Pile quand tu penses que c'est bon, c'est fini, y'a un survivant (juste assez pour faire une suite), roll the credits, rentrez chez vous :

Harry Manfredini, connu uniquement pour avoir composé cette BO, a plutôt bien géré son affaire. On y croit à son atmosphère apaisée et douce hashtag le soleil vient de se lever encore une belle journée. Et puis le jump scare, opéré à 50% par le changement brutal de musique.

LA SUBSTITUTION

Rejouez la scène du film sans le son. Press play sur la Petite Sirène. On rit trop pour vous expliquer pourquoi ce swap est génial.

Bah oui c'est notre petit coté putaclick, on surfe sur la vague du film ÇA. Mais comme on n'est pas mainstream on vous propose le premier téléfilm en qualité super pauvre (quoique moins sale que les version cams surexposées du remake).

Le pitch : MÉFIEZ VOUS DES CLOWNS PUTAIN. Surtout si vous vivez dans un bled perdu du Maine où il n'y a rien à faire à part attendre qu'une créature psychopathe et métamorphe vienne buter un max de gosses tous les vingt-sept ans. On espère au moins que le mètre carré est pas cher.

LA SCÈNE QUI DÉCHIRE (pardon Georgie #RIPtonbras)

Avant de regarder cet extrait, sachez qu'il y a plus d'un jeu de mots dans ce titre. Celui qui trouve gagne un paquet de Dragibus (3615concoursdupauvre).

Quelles leçons tirer de cette scène ? Que c'est bien de surveiller son gosse de six ans déjà. Et qu'il faut SE MÉFIER DES CLOWNS PUTAIN. Sinon, on finit comme Georgie, pas de bras, pas de chocolat.

LA SUBSTITUTION

Ah si seulement Grippe-Sou avait manifesté avec la CGT, Georgie aurait encore son bras. En même temps, le pauvre clown, il vit dans un égout. C'est bien la preuve qu'intermittent du spectacle est un statut précaire.

Le pitch : Carrie est une victime. C'est triste à dire, mais c'est la plus stricte vérité. Les ados populaires de son lycée lui en font voir de toutes les couleurs, sa mère est une bigote de premier plan, mention gravement déséquilibrée. Carrie elle-même n'est pas l'exemple de la stabilité psychiatrique. Le soir du bal de fin d'année, les bullies de l'école lui jouent un mauvais tour et BIM, c'est l'effet Team Rocket.
Carrie se venge en butant tout le monde à l'aide de ses supers pouvoirs télékinétiques.

LA SCÈNE QUI TUE

La daronne de Carrie a de sérieux problèmes, on vous l'a dit. Lire la bible 12 fois par jour, ça attaque sérieusement les neurones #tenirhorsdeportéedesenfants. Ça attaque tellement le cerveau de la mama qu'elle décide que la solution à tous ses problèmes, c'est de buter sa fille. Pas de chance pour elle, c'est pile le moment que choisit Carrie pour en avoir vraiment marre d'être une vicos.

La musique de cette scène est très étrange. On la doit à un autre compositeur spaghetti, Pino Donaggio, qui lui aussi n'est pas connu que pour ça (les spaghettis ?). A des kilomètres de l'ambiance violons criards et jump scare, elle participe à faire de cette scène une métaphore biblique. Pour ceux qui n'auraient pas vu le film et qui s'interrogeraient sur la façon de claquer de la mère (compréhensible), c'est fait exprès. La madre atteint l'extase religieuse grâce à sa transformation en brochette. Chacun son truc.

LA SUBSTITUTION

Pas vraiment utile sur ce coup, la musique crée par Donaggio ne fait pas sursauter et colle bien à l'ambiance de la scène. Mais pourquoi rater l'occasion de placer un morceau épico-classico-religieux ? On aime surprendre le lecteur.
Le plus : imaginez Daniel Day-Lewis fracasser la porte pour voler au secours de Carrie, dans son costume du Dernier des Mohicans.

Le pitch : dans une maison glauque au Japon, des gens meurent de façon violente. En gros. Arrive Buffy, qui sait pas trop ce qu'elle est venue faire là, et regrette déjà d'avoir suivi son mec au Japon. En plus elle est allergique au poisson, miskina.
Dans la maison, il y a QUELQUE CHOSE qui produit le pire son qu'on ait jamais entendu, et qui cherche à buter tout ce qui passe par la casa.

LA SCÈNE QUI TUE

Buffy est au comble de l'angoisse, son mec s'est étouffé avec un maki. Et là surgit LE TRUC qui fait le bruit qui dégoute. Buffy en a marre du Japon, et de ce putain de bruit dégueu, elle fout le feu à tout, y compris elle, basta.

+100 pour le bidon d'essence qui était là COMME PAR HASARD, c'est bien pratique.

LA SUBSTITUTION

Cette scène n'est pas portée par la musique. Non non non, elle est portée par CETTE SALOPERIE DE BRUIT DE GORGE DE MERDE. Alors pour couvrir ces gargarismes immondes, on a pris quelqu'un qui chante FORT. Et qui rend hommage au barbuc de Buffy.

Le pitch : Jack, ex-prof qui se veut auteur semi-raté, emmène sa petite famille s'installer dans un super hôtel totalement vide pour la saison d'hiver. Pendant l'entretien, le patron explique à Jack que son prédécesseur a pété un câble à cause la solitude et buté sa femme et ses jumelles à coups de hache, avant de se suicider. MAIS ÇA NE DÉRANGE PAS JACK, qui accepte le poste avec le sourire. Le reste se passe SUPER mal.
Le plus : le fils adoptif de Jack est un garçon perturbé, dont le meilleur ami n'est autre que " Tony, le petit garçon qui vit dans ma bouche ". Ça se passe mal pour lui aussi.

LA SCÈNE QUI TUE

Spoiler alert, Jack a pété les plombs lui aussi. Et il a trouvé la hache de l'ancien gardien.

Que dire ? Les violons font se dresser les poils des bras et on est pris d'une violente envie de pleurer devant cette scène. Certains membres du Limo n'ont jamais vu un autre film avec Jack Nicholson, d'autres ont fait des cauchemars pendant des semaines avec sa face incrusté dans la porte après avoir vu le film. Et n'ont plus jamais pu lire Les Trois Petits Cochons sans frissonner.

LA SUBSTITUTION

Because all work and no play makes Jack a dull boy.

ALLEZ, c'est terminé pour aujourd'hui. Et faites de beaux rêves les flippettes. Cheers 🙂