Ce poème me rappelle mon enfance, ma petite soeur l'avait appris et avait dessiné la petite rue sur la page de gauche de son cahier de récitations.
LA PETITE RUE SILENCIEUSE
Le silence orageux ronronne.
Il ne passera donc personne ?
Les pavés comptent les géraniums.
Les géraniums comptent les pavés.
Rêve, jeune fille, à ta croisée.
Les petits pois sont écossés.
Ils bombent ton blanc tablier
Que tes doigts roses vont lier.
Je passe de noir habillé.
Un éclair au ciel t'a troublée,
Jeune fille, ou c'est donc ma vue ?
Tes petits pois tombent dans la rue.
Sombre je passe
Derrière moi les pavés
Comptent les petits pois.
Le silence orageux ronronne.
Il ne passera donc personne ?
Ce poème me rappelle mon enfance, ma petite soeur l'avait appris et avait dessiné la petite rue sur la page de gauche de son cahier de récitations.
LA PETITE RUE SILENCIEUSE
Le silence orageux ronronne.
Il ne passera donc personne ?
Les pavés comptent les géraniums.
Les géraniums comptent les pavés.
Rêve, jeune fille, à ta croisée.
Les petits pois sont écossés.
Ils bombent ton blanc tablier
Que tes doigts roses vont lier.
Je passe de noir habillé.
Un éclair au ciel t'a troublée,
Jeune fille, ou c'est donc ma vue ?
Tes petits pois tombent dans la rue.
Sombre je passe
Derrière moi les pavés
Comptent les petits pois.
Le silence orageux ronronne.
Il ne passera donc personne ?