Première force de Gauche avec 120 parlementaires, face à l'affirmation de la politique libérale d'Emmanuel Macron et du Gouvernement, le PS entend être une opposition crédible. Cette volonté implique cependant une lisibilité et un ancrage dans le quotidien. Déjà, après la déroute des présidentielles et des législatives, la guerre des chefs est évitée. Question organisation, pas de révolution non plus, numéro deux du parti, à la quasi-unanimité, le récent sénateur Rachid Temal, succède à Jean-Christophe Cambadélis en qualité de coordonnateur tandis que le Bureau national demeure l'instance décisionnelle.
Votée vendredi soir, le Conseil national a confirmé le lendemain la feuille de route avec la création de quatre pôles : coordination et organisation, expression, administration et finances, relations extérieures. La nouvelle direction collégiale assurera le quotidien et aura en charge le lancement des forums de la refondation organisés d'octobre à décembre avant le congrès national prévu au printemps.
Jean-Jacques THOMASS'inscrire à la newsletter
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