Outre la collégialité souhaitée, la feuille de route votée à la quasi-unanimité avec seulement trois voix contre, le Conseil national du PS invite les militants à se tourner vers les Français. A la tribune du parlement socialiste, Jean-Jacques Thomas a, pour sa part, misé sur la mobilisation d'élus locaux " qui, pour certains, depuis quatre mois, ont ouvert les yeux ". Sur un plan politique, le Premier Secrétaire axonais invita donc le parti à " occuper la place disponible entre LREM et " La France insoumise ". " Une place, selon lui, renforcée par les choix gouvernementaux et l'abandon de l'orientation sociale-libérale de la campagne présidentielle pour un virage clairement libéral " illustré par la suppression des emplois aidés qualifiée de tragique pour 280 000 agents renvoyés à Pôle Emploi, mais également pour les collectivités locales.
" De conclure en proposant que le PS lance un collectif national capable de dépasser le seul camp socialiste : " Le Gouvernement veut tuer les services publics locaux " affirme Jean-Jacques Thomas en évoquant son " partout, dit-il, des milliers de sacrifiés attendent que des voix portent la leur. Dans chaque commune, dans chaque département, organisons des rassemblements solidaires pour les défendre ". opération ville morte " et la mobilisation d'élus locaux. " Le message, dit-il, fut compris. Face aux désarrois et aux colère, ferments du national-populisme, Il doit être relayé et amplifié ". D'ajouter : " le combat en faveur des emplois d'utilité publique n'est pas la traduction d'un égoïsme municipal. C'est un choix autant idéologique que politique. Il est la traduction d'une opposition responsable et efficace face à une série une série d'injustices territoriales, face à une fracture sociale plus douloureuse que celle qu'en 1995 Jacques Chirac promettait de réduire ".
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