Voici le troisième volet de cette trilogie sur les grandes religions et leur côté guerrier largement développé à la lecture de leurs livres saints.
Du site Slate.fr : La religion chrétienne n'est pas seulement, par essence, la religion d'amour que l'on croit parfois. Rien n’est plus faux par exemple que de brosser le portrait de Jésus-Christ, fondateur du christianisme, comme celui d’un prophète non-violent.
¨ Il ne faut pas confondre toutes les formes d’intégrisme religieux. Il y a sans doute peu en commun entre le militant juif ultraorthodoxe qui puise dans le messianisme biblique sa revendication en faveur du «Grand Israël», le musulman salafiste qui rêve d’un retour aux premiers temps idéalisés de l’islam et le protestant évangélique radical ou le traditionaliste catholique qui rêve d’une «reconquête» chrétienne du monde.
1- Jésus n'était pas si pacifique !
Rien n’est plus faux que de brosser le portrait de Jésus-Christ, fondateur du christianisme, comme celui d’un prophète non-violent, une sorte d’ancêtre de Gandhi ou de Martin Luther King. Rien n’est plus faux également d’affirmer que le Nouveau Testament (Evangile et premiers écrits chrétiens) est celui de la conversion au «Dieu d’amour», rompant ainsi avec l’Ancien Testament, les récits bibliques de guerre et d’extermination.
2-Une religion persécutée devenue persécutrice !
La mémoire chrétienne hérite aussi d’une idéologie de «guerre sainte». Il a fallu près de mille ans pour passer du «pacifisme», originel et relatif, de Jésus dans l’Evangile au concept chrétien majeur de «guerre juste», défini à la suite de Saint-Augustin et de Thomas d’Aquin. La guerre est «juste» quand elle vise à défendre un pays, à récupérer des terres et des biens. Ainsi, c’est au cri de «Dieu le veut» que les premiers croisés de l’Occident latin se lancent à l‘assaut des lieux saints chrétiens de Jérusalem profanés par les «infidèles».
3-Croisade contre djihad !
La mémoire chrétienne hérite aussi d’une idéologie de «guerre sainte». Il a fallu près de mille ans pour passer du «pacifisme», originel et relatif, de Jésus dans l’Evangile au concept chrétien majeur de «guerre juste», défini à la suite de Saint-Augustin et de Thomas d’Aquin. La guerre est «juste» quand elle vise à défendre un pays, à récupérer des terres et des biens. Ainsi, c’est au cri de «Dieu le veut» que les premiers croisés de l’Occident latin se lancent à l‘assaut des lieux saints chrétiens de Jérusalem profanés par les «infidèles».
4-Contre l'hérésie et la démocratie !
Après le fracas des armes, des excommunications et des anathèmes, il faudrait encore évoquer la longue lutte contre toute forme de «modernité» menée, après les Révolutions en Europe, par une Eglise romaine obscurantiste. Elle est illustrée par la violence des déclarations de guerres contre les idées libérales et sociales, contre les développements de la science, des Lumières, de la liberté et de la démocratie.
5- Protestants évangéliques et catholiques intégristes !
Après les protestants réformés, émancipés à la Révolution, devenus des fers de lance dans les combats européens pour la liberté, la démocratie et la laïcité, les catholiques ont donc retrouvé le meilleur de leur histoire, renoué avec les accents de leur fondateur, pris leur parti de la laïcisation du monde, redoublé d’efforts envers les populations les plus pauvres, les exclus, les migrants, tous les défavorisés. Mais comment ne pas voir aussi que ces progrès sont aujourd’hui menacés par des comportements qui défient l’esprit des Evangiles et les déclarations des chefs d’Eglise, et par une certaine fascination pour la violence¨... ( Voir l`article au complet )
http://www.slate.fr/story/106313/christianisme-jesus-pacifiste-et-religion-persecutrice
Pégé
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