Roman initiatique, d'une ouverture plus grande à l'amour, à la liberté personnelle, il offre ouvre peut-être plus de questions qu'il ne montre un chemin.
Ce livre de Guilhem Causse sera peut-être ma seule rencontre avec la rentrée littéraire de cette année. Je reste assez à l'écart du phénomène, j'attends de voir ce qui restera. Pas envie d'être dans l'urgence de la chronique et de la lecture utile. Offert par un ami, ce roman traite d'un sujet qui m'est cher, la coopération internationale.
Julien est à Madagascar comme coopérant, il est comptable pour l'évêché de Mananjary. Et bientôt seul en charge du lieu, de toutes les affaires administratives, certes, mais aussi des hommes...
L'histoire qui nous est proposée conte le chemin fait par ce jeune français, un peu fermé, isolé, au contact de prêtres pas si catholiques, d'une population pauvre, d'une météo effrayante et prodigieuse. Quelques figures se détachent comme Magda, une jeune et jolie demoiselle, Krzysztof, le jésuite voisin, Charles et Nirina, les prêtres ennemis, Alfred, le petit estropié... Julien est à la fois agaçant, avec ses préjugés, puis attachant par ses questionnements. Une petite crise de malaria, comme un boulet de canon, peut faire changer un regard. L'ensemble est assez lent, peut-être pour mieux nous faire sentir qu'une transformation n'est pas immédiate, et parfois un peu bavard. Mais ce n'est pas tant les détails, les anecdotes qui restent, que la route parcourue et la paix qui inonde Julien.
Roman initiatique, d'une ouverture plus grande à l'amour, à la liberté personnelle, il offre ouvre peut-être plus de questions qu'il ne montre un chemin.
Roman initiatique, d'une ouverture plus grande à l'amour, à la liberté personnelle, il offre ouvre peut-être plus de questions qu'il ne montre un chemin.