La cours des grandes – Les jeux de garçons – Adèle Bréau

Par Felynrah

Quatrième de couverture :

Quatre amies dans le Paris branché et bobo du 9e.Mathilde est cadre dans une grosse firme pleine de mâles qui l’attendent au tournant. Mère de deux petits garçons, elle jongle avec les emplois du temps dans une culpabilité constante.Son amie Alice seconde un restaurant en vue de la capitale et peine à se remettre de sa séparation, malgré le soutien de son ado. Lucie, leur richissime comparse, à la tête d’une famille nombreuse, est obsédée par la bonne tenue de son bonheur conjugal. Quant à Eva, la quatrième, elle rêve de devenir mère elle aussi.De leurs cahiers de texte de collégiennes à leurs plannings surbookés, ces working mums sont entrées sans s’en rendre compte dans la cour des grandes. Héroïnes made in France, elles ne rêvent plus de prince charmant, de robe meringuée et d’alliances. Elles n’ont plus le temps de rêver. Crèche, école, courses, babysitters, vie sexuelle, carrière, enfants malades, corps qui fout le camp, premières rides et petits flirts, elles tentent simplement de maîtriser le tourbillon insensé qui les emporte depuis qu’elles ont dit oui.Dans un Paris de comédie romantique, ces équilibristes à l’aube de la quarantaine rient, explosent, galèrent, textotent, aiment et espèrent, car au fond les mères de famille auront toujours quinze ans. Leur vie ne fait que commencer.

Mathilde, Alice, Lucie et Éva nous ont ouvert la porte de La Cour des grandes. De leurs joies et peines à leurs pensées les plus intimes, nous avons tout appris de ces héroïnes du quotidien. Pendant une année entière, elles nous ont embarqués dans le tourbillon de leurs journées à cent à l’heure. Mais qu’en est-il des hommes qui ont lié leur destin au leur ?
De Fred, le chef bourru secrètement amoureux d’Éva ; de Max, égaré dans la paternité autant que dans son couple et sa vie tout court ; de Christophe, en apparence si lisse et sûr de ses choix ; de Vincent, aux absences mystérieuses, d’Adrien, emporté par le démon de midi, et de Jacques, cet inconnu d’une nuit, que savons-nous finalement, si ce n’est ce qu’en perçoivent leurs compagnes ?
D’ailleurs, que savent-ils de leur femme ? Comment vivent-ils leur paternité, leur place dans le couple ? Que ressentent-ils, ces hommes si peu enclins à la confidence, qui peinent à trouver leur place dans une société en pleine mutation ?

Adèle Bréau a choisi d’en faire les héros de ce nouveau roman. Tiraillés entre leur ambition et la quête d’un bonheur personnel, comment gagneront-ils ces Jeux de garçons où les plus forts ne sont plus les mêmes qu’autrefois ?
Car les règles ont changé

Un petit coup de coeur pour cette série : une écriture agréable, des histoires touchantes. D’abord les voix des filles. Filles qui pourraient être nos copines, avec des vies trépidantes de working-girl. Et des histoires d’amour… Forcément ! Puisqu’on ne peut être une femme sans histoire d’amour. Mais comme dans la vraie vie, les histoires d’amour, ça ne fonctionne pas toujours. Et comme dans la vraie vie, on rit et on pleure. Et dans ce livre là, c’est bien le cas. On a envie parfois de faire se remuer certaines d’entre-elles, on a envie de les consoler, on a envie d’aller boire un verre avec elles ou de partir en vacances avec cette petite bande d’amis…

Et l’autre livre, c’est pour laisser la parole aux garçons… Leur point de vue à eux, sur les mêmes histoires…

Et ça fonctionne drôlement bien ce parallélisme… On comprend mieux certains fonctionnements et on réalise que dans toute histoire, il ne faut pas regarder par un seul coté de la lorgnette. C’est si facile à faire dans un roman. Si facile ici, puisque l’auteur a déjà tout décortiqué pour nous…

Une chouette série, que j’aimerai voir se continuer…

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