Le petit Eliot naît à Chicago (USA) le 16 avril 1903 de parents protestants norvégiens installés chez l’Oncle Sam, comme élus terriens, depuis la fin des années 1880. Ness est effectivement un nom scandinave mais, par le plus curieux des hasards, il est aussi anglais. A ness is a cap, c’est le cap. Eliot saura toujours le tenir contre vents et marées.
A l’école il se fait remarquer pour ses excellentes imitations de palmipèdes ! Pour la fête de fin d’année Ness est cité, fait l’oie, coin, coin. Il est prédisposé à canarder !
Plus tard, il fait des études à l’université de Chicago qui a du chic à gogo et qui lui remet un superbe diplôme de droit et d’économie (déconne omise !). Avec ce bagage il va pouvoir grimper dans la société et s’ la péter ! On sent déjà un Ness cabot qui veut agir à grande échelle ! En réalité, il débute comme simple enquêteur dans une compagnie de crédit, crade écrou doux, qui n’est pas son credo. Bref, il s’ennuie et repart pour l’université. Il veut étudier la criminologie. Il y rencontre Elie, passionné par les délits, qu’il nommera « l’aide-Elie » et dans la chambrette d’étudiants beaucoup d’apports amicaux d’Elie, hôte, naissent. Réciproquement l’aida Ness….nous le savons !
Mais pourquoi la criminologie ? En réalité, Eliot sent venir le vent de la pègre sous les traits d’Al Capone ! Il veut combattre le mal et démanteler le réseau clandestin de distribution d’alcool. Lui-même ne boit plus et a refusé que son fils porte le nom de Guy (humour au 4,1° degré ; mais, de grâce, ne me jetez pas la bière !).
Avec le soutien de son beau-père, il rejoint le bureau d’investigation en 1927. Sa mission, s’il l’accepte, est de réduire à néant les alambics clandestins. Il l’accepte, poussé par la haine des délinquants. Mais il a le droit de haine, Ness, car c’est pour la bonne cause !
La police lui pose un os : elle est corrompue. Ness tord, épie l’os (Nestor et Pylos ?), utilise des chevaux de Troie mais finit par comprendre qu’il se bat avec inanité contre un corps gangrené ! Il ferait mieux de composer sa propre brigade.
Dont acte ! Ness tisse sa propre toile (toile étant le palindrome d’Eliot, je dis ça aux pas sages mais aussi aux gentils !). Il recrute un groupe d’incorruptibles, tout nouveaux dans le métier car ils sont neuf. Ils ont du sang-froid. Fini les faux-culs ! On ne pourra plus dire que Judas au sang chaud bise Ness (j’eus Daho sans show bizness ?).
Avec ses incorruptibles, Ness fait peur au roi de la pègre.
Très vite, pour Al Capone, la grande criminologie de fer prend l’eau ! La grande va d’rouille ! Dans ses pires cauchemars, au sein d’un bourg vil, loup hideux fut Ness ! Eliot ne le lâcha plus ! Pauvre plouc : l’aversion pour la boisson en Ness t’a miné !
Scarface sent qu'il va le payer cher car c'est Eliot qui mène la danse : c'est un bal à frais !
En 1930, la peur d’Al Capone n’est pas mince ! Il est loin d’être néophyte Ness (d’être né au Fitness !) et l’étau mat se resserre ! Il n’est plus loin de sauter dans le filet car il sent dans le pressing, qu’a fait Ness, pré-saut ! What else ? Et bien la suite ! Clou naît ! Le clou du spectacle, crucifiant ! Le vrai saut ! Le roi des gangsters finit par tomber dans des rets qui ne manquaient pas de piment (car les rets s’épiçaient). On est en 1931 ; Scarface jette l’éponge puisque son allant-bique l’a rendu chèvre !Malgré cet exploit, Ness n’est pas intégré au FBI ! S’en fit Ness ! On le rassure en le nommant à la tête de la prohibition en 1934. Il sera par la suite à la tête de la sécurité de la ville de Cleveland, puis ira protéger Washing-Town, la ville qui lave les maisons plus blanches à coup de karcher pour ôter la racaille.
Mais Al Capone lui manque. La vie manque de sel. Laid ? Ness l’est ! Il finit par en mourir, en 1957 ; le cœur n’en pouvant plus.Il nous reste de lui une légende dont se sont emparé moult cinéastes. C’est déjà ça !