"un grand champion et un homme formidable. Il sera manqué de tous!".
Des lecteurs alertes lui ont alors rappelé que 6 mois auparavant, le même
La fantasme de Trump est de voir le public huer massivement Steph Curry, Colin Kaepernick ou LeBron James. Et Trump croit qu'il a les appuis pour croire son fantasme réel. Et les gens huent. Mais huent quoi? Peut-être l'hymne national en soi.
Il n'a pas fait un jour de prison, ayant payé une (poids lourde, 10 000$) caution. Les autorités du monde de la boxe lui ont retiré son titre de champion du monde, et lui ont interdit de boxer à New York. Il avait 25 ans, et on lui confirmait tout ce qu'il disait. On a le droit de te retirer tout ce que tu es, toi, le noir.
Ali n'était pas acclamé comme un héros par tous, alors.
Il s'agissait d'une guerre qui tuait, de manière disproportionnée, des centaines de jeunes noirs, pour rien. Peu de gens connus se rendaient se battre ou même résistaient. Le message qu'envoyait ce beau noir connu, qui rendait chaque noir des États-Unis (et du Canada) toujours un peu plus grand et nettement plus confiant lorsqu'il ouvrait la bouche, était titanesque, voire magique.
Il est pratiquement impossible que Donald Trump (tout aussi absent du Vietnam) n'ait pas vécu ce moment et on ne sait pas ce qu'il a senti quand ce même Ali, souffrant d'Alzheimer et de Parkinson à la fois, tenait bravement la torche Olympique à l'ouverture des Jeux Olympiques d'Atlanta, tel l'absolu géant qu'il était.
Il est fort possible qu'en juin 1967, Trump n'avait que dégôut à l'égard de Jim Brown, Willie Davis, Bill Russell, Kareem Abdul-Jabbar (alors Lew Alcindor, tiens!...un autre musulman fort connu, Don...) et tous ces athlètes noirs et leaders de communautés, qui s'étaient rendus à Cleveland en soutien à Ali. Ceci était une version 1967 du genou au sol actuel ou du port du gilet "I Can't Breathe" aux États-Unis.
En 1971, la cour suprême renversait la décision en faveur d'Ali.
Deux ans plus loin, les Trump faisaient face à des accusations de discrimination, puisque que papa Trump refusait de louer, sous-louer ou vendre ses condos à des gens noirs. Hommes, femmes ou enfants. "Ces gens-là" comme les as appelés Donald en Alabama la semaine dernière.
Mais je veux aussi que les gens pensent à l'extrême douleur subie par ceux qui savent que l'un de leur proche aurait été tué par un tir ami, de notre pays, de manière injustifiée et impunie".
Il a du souhaiter que, comme dimanche, plus de joueurs mettront ainsi le genou au sol. Et alimenteront ainsi le feu qui brûle dans les chaumières.
Ça fait oublier l'incendie Soviétique sous son propre toit.
Ça fonctionne en ce moment. Il en rajoute et les gens ne parlent que de ça. Il n'y a que de la fumée. Enfin non, le feu est bien pris.
Mais pour combien de temps?...
Donald Trump n'est pas simplement le clown du cirque politique mondial, il est celui qui ramasse les accessoires du numéro des acrobates et se convainc que les applaudissements sont pour lui.
Dur dur de se réveiller chaque matin dans un monde de plus en plus imbécile.