Chantier solidaire au Vietnam. Les personnages, hommes et femmes présents sur cette photographie, s'adonnent ici à une activité physique non-récréative.
Source iconographique: https://www.terdav.com/ps-vietnam/rn-centre-vietnam/tp-circuit-accompagne/at-decouverte/vie900--rencontres-chantier-solidaire-ethnie-tay
Dans cette étude prospective de cohorte, nous avons recruté des participants provenant de 17 pays (Canada, Suède, Émirats Arabes Unis, Argentine, Brésil, Chili, Pologne, Turquie, Malaisie, Afrique du Sud, Chine, Colombie, Bengladesh, Inde, Pakistan, et Zimbabwe). Dans chaque pays, les zones urbaines et rurales, au centre et à la périphérie de localités et de villes sélectionnées, ont été identifiées pour refléter la diversité géographique. Nous avons des sujets âgés de 35 ans à 70 ans prévoyant de ne pas changer d’adresse dans les quatre prochaines années au minimum. L’activité physique totale a été évaluée à l’aide de Questionnaires Internationaux sur l’Activité Physique (IPQA). Les participants atteints d’une CVD préexistante ont été exclus des analyses. La mortalité et les CVDs ont été enregistrés au cours d’une période de suivi moyenne de 6.9 ans. Les critères d’évaluation préciliniques principaux au cours de la période de suivi étaient la mortalité et l’occurrence d’une CVD grave (mortalité due à un CVD, nouveaux cas d’infarctus du myocarde, AVC, ou insuffisance cardiaque), soit pris ensemble, soit pris individuellement. Les effets de l’activité physique sur la mortalité et la CVD étaient ajustés par rapports aux facteurs sociaux-démographiques et autres facteurs de risque prenant en compte les travaux ménagers, ainsi que les regroupements communautaires et regroupements entre pays.Entre le 1er janvier 2003, et le 31 décembre 2010, 168 916 participants ont été recrutés, dont 141 945 ont entièrement répondu aux questionnaires IPAQ. Les analyses étaient limitées aux 130 843 participants sans CVD préexistante. En comparaison d’une activité physique faible (< 600 équivalents métaboliques [MET] x minutes par semaine ou < 150 minutes par semaine d’activité physique modérée), modérée (600-3000 MET x minutes ou 150-750 minutes par semaine) et activité physique élevée (>3 000 MET x minutes ou > 750 minutes par semaine) étaient associées à une réduction progressive de la mortalité (hasard ratio 0.80, Intervalle de Confiance -IC- 95% 0.74-0.87 et 0.65, 0.60-0.71 ; p<0.0001 pour la tendance), et des CVDs graves (0.86, 0.78-0.93 ; p<0.001pour la tendance). Une activité physique plus élevée était associée à un risque diminué de CVD et de mortalité dans les pays à haut revenu, revenu intermédiaire, et faible revenu. (…).Une activité physique plus élevée, qu’elle soit récréative ou non récréative, était associée à un risque diminué de mortalité et d’événements cardiovasculaires (CVDs) chez des individus provenant de pays à faible revenu, à revenu intermédiaire, et à revenu élevé. L’augmentation du niveau d’activité physique est une stratégie simple, largement applicable partout, d’un coût abordable, qui pourrait permettre de réduire la mortalité et les CVDs survenant à un âge moyen. Dr Scott A Lear, PhD, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 21 septembre 2017.Financement : Population Health Research Institute, the Canadian Institutes of Health Research, Heart and Stroke Foundation of Ontario, Ontario SPOR Support Unit, Ontario Ministry of Health and Long-Term Care, AstraZeneca, Sanofi-Aventis, Boehringer Ingelheim, Servier, GSK, Novartis, King Pharma, and national and local organisations in participating countries that are listed at the end of the Article.Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ