Bakhita_veronique_olmi
" data-orig-size="310,455" sizes="(max-width: 310px) 100vw, 310px" data-image-title="Bakhita_veronique_olmi" data-orig-file="https://sissidebeauregard.files.wordpress.com/2017/09/bakhita_veronique_olmi.jpg?w=610" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"1"}" data-medium-file="https://sissidebeauregard.files.wordpress.com/2017/09/bakhita_veronique_olmi.jpg?w=610?w=204" data-permalink="https://marielitenpyjama.com/2017/09/25/bakhita-de-veronique-olmi/bakhita_veronique_olmi/#main" alt="Bakhita_veronique_olmi" srcset="https://sissidebeauregard.files.wordpress.com/2017/09/bakhita_veronique_olmi.jpg 310w, https://sissidebeauregard.files.wordpress.com/2017/09/bakhita_veronique_olmi.jpg?w=102 102w, https://sissidebeauregard.files.wordpress.com/2017/09/bakhita_veronique_olmi.jpg?w=204 204w" class="aligncenter size-full wp-image-5191" data-large-file="https://sissidebeauregard.files.wordpress.com/2017/09/bakhita_veronique_olmi.jpg?w=610?w=310" />« Elle vit dans le chaos furieux du monde. Et elle ne sait pas où poser sa révolte. »
Bakhita, présentation de l’éditeur :
Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage. Rachetée à l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion. Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres. Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d’évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d’âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu’elle soit razziée.
Mon avis sur Bakhita
Bakhita n’est pas juste l’histoire d’une esclave hors du commun, c’est une réflexion sur l’esclavage. C’est un livre bouleversant, voire insoutenable par moment, tellement la retranscription de la douleur et de la violence y semble authentique (il y a deux scènes qui m’ont fait fermer le roman tellement elles me rendaient malade).
La vie de Bakhita est si extraordinaire et poignante que le roman est forcément passionnant, puisqu’il s’agit d’une histoire vraie bien qu’elle soit romancée. On le referme en pensant qu’il existe probablement beaucoup de héros et héroïnes, comme Bakhita, dont on ignore totalement l’existence et que ce livre est un livre important, ne serait-ce que parce qu’il rend hommage a une femme remarquable qui le méritait.
Apparemment, la vie de Bakhita a déjà été maintes fois commentée, décortiquée et analysée, mais sans qu’on parvienne jamais à en saisir l’essence, comme l’illustre ce passage où Bakhita, honteuse, découvre la retranscription de son histoire telle qu’elle l’a racontée à une journaliste :
« Elle a eu honte. elle parle vraiment comme ça ? Comme une petite fille ? Elle a quarante et un ans, et écrite, sa vie ressemble à une comptine. Une comptine naïve et banale. Sa vie est banale, sa vie d’esclave est semblable à celle de milliers d’autres depuis des siècles, mais elle est dans ce bureau et on écrit ses mots. »
Et plus loin :
« Mais elle ne pourrait que les décevoir, parce que sa vie est simple, et ses souffrances passées n’ont pas de mots. »
On se dit que c’est sans doute ce que Véronique Olmi a voulu faire, mettre des mots sur ce qui n’a jamais pu être écrit, raconter la vie de Bakhita telle que Bakhita elle-même n’a jamais été capable de la raconter. Du coup, on ne peut s’empêcher de se demander si Bakhita aurait aimé ce roman, si elle aurait trouvé qu’il lui rendait hommage ou au contraire qu’il la trahissait, comme le reste des témoignages publiés en son nom. En tout cas, en tant que lecteur on referme le livre rempli d’une compassion et d’une admiration immense pour cette héroïne discrète et perpétuellement humiliée en son temps, ce qui laisse supposer que l’auteure a relevé le défi qu’elle s’était donnée.
L’écriture est tellement belle, foisonnante d’images et de poésie qu’on pardonne facilement les quelques longueurs. Toutefois, même si ce livre m’a énormément touchée, je préfère préciser que Bakhita demande un effort de lecture, l’écriture est très littéraire, il y a très peu de dialogues et le rythme de l’histoire est lent. À lire donc, si vous aimez les récits de vie, si l’histoire de l’esclavage vous intéresse. À éviter si vous n’aimez pas les pavés (455 pages) et que les romans au style très travaillé vous découragent.
Note 6 sur 6 – Coup de coeur
" data-orig-size="643,111" sizes="(max-width: 302px) 100vw, 302px" data-image-title="Note 6 sur 6 – Coup de coeur" data-orig-file="https://sissidebeauregard.files.wordpress.com/2013/12/note-6-sur-6-coup-de-coeur.png?w=302&h;=52" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":""}" width="302" data-medium-file="https://sissidebeauregard.files.wordpress.com/2013/12/note-6-sur-6-coup-de-coeur.png?w=302&h;=52?w=300" data-permalink="https://marielitenpyjama.com/2013/12/12/tres-chere-sadie-de-sophie-kinsella-un-petit-bijou-comme-dhabitude/note-6-sur-6-coup-de-coeur/#main" alt="" height="52" srcset="https://sissidebeauregard.files.wordpress.com/2013/12/note-6-sur-6-coup-de-coeur.png?w=302&h;=52 302w, https://sissidebeauregard.files.wordpress.com/2013/12/note-6-sur-6-coup-de-coeur.png?w=604&h;=104 604w, https://sissidebeauregard.files.wordpress.com/2013/12/note-6-sur-6-coup-de-coeur.png?w=150&h;=26 150w" class=" wp-image-877" data-large-file="https://sissidebeauregard.files.wordpress.com/2013/12/note-6-sur-6-coup-de-coeur.png?w=302&h;=52?w=610" />Ma note : 6 sur 6 (Coup de foudre)