Quand le soleil tape, dur, sur le sol, les arbres, les maisons et les visages, il faut nécessairement attendre le soir pour trouver de belles lumières. Les ombres s'agrandissent, les couleurs reprennent de la saturation. Sinon il faut attendre une de ces pluies de l'été pour retrouver le goût des lumières diffuses et douces.
Commençons par la fin, le lendemain matin, vendredi 14 août, Mons, il est 7h00 à peine, vite, courrir la garrigue , les brumes ne vont pas durer, la pluie est bien tombée sur les sols chauds. Presque trop tard, déjà la lumière durcit le ton, la végétation tente encore d'aspirer cette bonne humidité, plus de 60 jours sans pluie, même en garrigue, ça assoiffe.
La veille entre deux averses nous sommes sortis nous promener. Nous prenons la route entre Celas et Maruéjols les Bois. Comme souvent je photographie les objets "jetés", les canettes écrasées, les bouteilles vides. Ce jour là il y a en plus un paquet de tôles certainement en amiante-cim...