Le directeur de la Caisse nationale d’assurance-maladie, nommé par le gouvernement, avait présenté un plan dont un volet sur les affections longues durées, dont souffrent 8 millions d’assurés sociaux en France, a suscité un véritable tollé de la part unanime des syndicats, associations, professionnels de santé et hommes politiques, vu son énormité, contre lui.
Il s’agissait, pour économiser en gros 250 millions par an, de rompre la tradition de la prise en charge à 100% des frais liés au traitement des ALD les affections de longée durée, cancer, diabète, sclérose en plaque, sida et autres, en ramenant les remboursements des médicaments dits dans ce cas à tort, selon la ministre de la Santé de médicaments de confort, ceux qui sont à vignette bleue, de 100 à 35%.
Cette mesure, qui s’inscrivait dans un ensemble de propositions représentant 3 milliards d’économies en 2009 , que le gouvernement aura à examiner à l’occasion de la préparation de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009, a été rejetée par le Conseil de l’assurance et n’y figurera pas.