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De l’importance de lire les étiquettes

Publié le 21 septembre 2017 par Polinacide @polinacide

Tout est dans le titre. Si je suis la première à scruter les ingrédients chelou planqués sur le dos des produits vendus en supermarché, une fois en cuisine je suis plutôt du genre à improviser et libérer mon esprit créatif. Parfois même un peu trop, quitte à m’affranchir de la recette. Ma dernière expérience – pour le moins épicée – m’a pourtant prouvé qu’un simple coup d’oeil aurait pu m’éviter le fiasco total. Mais j’ai persisté dans ma connerie, trop sûre de moi pour m’arrêter en si bon chemin.

Confortée par mes essais précédents, j’ai décidé de tester un nouveau mélange acheté en Italie cet été pour sublimer la sauce de mes pasta… en sautant bien sûr la case « lire la notice », indigne de la Mamma italienne qui venait de se réveiller en moi ! Alors qu’une seule minute de lecture aurait suffit pour comprendre qu’il fallait avoir la main TRES légère sur le piment. Oui mais non : car la Mamma généreuse aime abuser des bonnes choses. Soit deux cuillères à soupe au lieu d’une cuillère à café à diluer pour quatre personnes. Je vous laisse imaginer le tableau. 

Résultat : cauchemar en cuisine. Car ce qui devait être au départ un plaisant moyen de prolonger les vacances s’est transformé en incendie gustatif qu’aucun plat indien ne pourrait égaler. Plutôt Bombay que Venise, comme délire. Autant d’efforts pour passer encore une heure à essayer de rattraper le coup, via des expérimentations qui m’auraient éjectée de Top chef à grands coups de casseroles dès la première manche. Voilà pour l’histoire. La seule morale à en tirer – car il faut bien transformer ses échecs en leçons, parait-il – est de prendre le temps désormais de s’informer pour ne pas finir en jus de boudin. Et ça ne vaut pas qu’en cuisine, puisque le diable se cache dans les détails : à savoir dans toutes les étiquettes de nos jours. Produits de beauté, médicaments, textiles et condiments : tous sont truffés d’instructions que l’on zappe systématiquement pour s’en mordre les doigts plus tard. Même schéma quand on se rend compte que le pull fraichement sorti du lave-linge vient de perdre trois tailles. Dommage. Et si le doute persiste, appelez votre mère. Elle, elle saura toujours quoi faire. 

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