Le Musée de l’Homme s’affirme comme le lieu de la rencontre et du débat. Il « devient passerelle, lieu où les mondes se rejoignent, où les peuples se donnent la main, prennent la parole, à rebours de l’image surannée d’ethnies lointaines et enfermées sur elles-mêmes ». C’est dans cette démarche qu’on peut voir une parure traditionnelle offerte par le chef papou Mundiya Kepanga, « témoin des relations de la société Huli avec son environnement naturel », une pirogue, porteuse du message du peuple kichwa d’Amazonie équatorienne « en faveur de la souveraineté de la vie et de sa persistance » et voir des oeuvres de l’artiste brésilien Frans Krajcberg, « artiste en résistance ».
On peut voir la parure et les paroles du chef papou Mundiya Kepanga dès la galerie d'accueil du Musée. La Tour Eiffel semble naviguer sur la pirogue du peuple kichwa. Partout dans le Musée (de la galerie d'accueil à la galerie de l'Homme et au Balcon des Sciences), on rencontre les oeuvres végétales de Frans Krajcberg.