Combien d'heures par jour consacrez-vous à la recherche et à l'écriture ?Colline Hoarau est née à la Réunion. Elle a toujours vécu entre son île et la France métropolitaine. Si son parcours a été varié, ayant exercé de nombreuses fonctions (informaticienne, chef de cabinet, responsable locataires dans un Office HLM, formatrice, ...), elle est très attachée au domaine social et apprécie les métiers de contact. Installée depuis quelques années en Bretagne, elle se passionne pour la culture et la langue bretonnes qu'elle étudie à l'université de Rennes 2.
J'écris par périodes. Lorsque je décide d'écrire mon livre, je programme une plage horaire par jour sur quelques mois et je me fixe une date butoir. Une à deux heures par jour. Pas plus. L'écriture est plus spontanée et je me sens inspirée pendant ce laps de temps limité et dense. Parfois, je fais des pauses pour mûrir des aspects de l'histoire.
À quel endroit et à quel moment de la journée préférez-vous écrire ?Je n'écris que le matin. J'ai beaucoup d'énergie et d'idées. Je peux corriger à d'autres moments de la journée. Je peux noter par-ci, par-là des idées pour le lendemain. J'adore m'installer dans une pièce ouverte qui me permet de voir la campagne, les oiseaux, la nature, ouvrir mon ordinateur et écrire.
Quel a été votre chapitre préféré à rédiger et pourquoi ?J'ai adoré écrire le chapitre sur le grand-père breton, Tad-Kozh. J'ai vraiment une préférence pour réaliser des portraits en quelques traits. Cela m'enthousiasme lorsqu'il ressemble à ce que j'imagine.
Est-ce que votre livre est disponible au format papier ou numérique, ou bien les deux formats ?J'ai la chance d'avoir un éditeur très présent sur Internet et utilisant l'impression à la demande. L'offre est donc variée et s'adapte aux différents besoins. On peut le trouver facilement sur n'importe quel support.
Quelles-sont les réactions de vos lecteurs vis-à-vis votre livre ?Je suis toujours agréablement surprise par l'accueil globalement positif. Les lecteurs y trouvent beaucoup de choses auxquelles je n'ai pas pensé. Ils ont en tête des détails que j'ai oubliés. Le plus surprenant est de rencontrer des gens que je ne connais pas qui ont l'impression de se retrouver derrière une caractéristique, un souvenir. Les lecteurs s'identifient facilement aux personnages.
Sur quel projet travaillez-vous actuellement ?J'aimerais bien faire vivre mon dernier personnage, Reine-May. Pendant un certain temps, sans écrire, je prends des notes avant de me mettre à l'écriture. Mais ce n'est pas encore défini.
Y a-t-il un auteur que vous souhaiteriez vraiment rencontrer ?J'adorerais rencontrer Douglas Kennedy, un auteur moderne, accessible ... et qui parle français.
Avez-vous un conseil à donner à un auteur débutant ?Je crois que tout auteur doit faire lire ce qu'il écrit. Il faut accepter d'écouter et de changer. Je croise tellement d'auteurs qui n'écrivent que pour eux et pas pour les lecteurs.