Arrivés tout droit de Newcastle avec leur fusion de “gypsy folk rock”, les sept membres de Holy Moly & The Crackers ressemblent à une sorte de troubadours gitans qui s’inspirent autant du rock et du folk que de la musique populaire (en particulier, la musique celtique), pour un mélange couronné d’une certaine étincelle de magie voire de folie.
Le groupe anglais s’est forgé une belle réputation grâce à des représentations live aussi viscérales que féroces et fait en cette année 2017 une entrée fracassante dans un univers encore plus heavy et pêchu avec un nouvel album haut en couleur et ainsi intitulé Salem. Les dix morceaux, interprétés tantôt par Conrad Bird, tantôt par Ruth Lyon, voire par Martha Wheatley, sont presque tous emprunts d’une urgence animale. Ces chansons sont souvent brutes, parfois sombres mais toujours d’une vivacité sans égale. En 35 minutes chrono, on peut carrément dire que leur musique est sauvage !
Notons que Conrad joue également de la guitare et de la trompette, Ruth joue du violon et Martha du trombone, et qu’ils sont tous trois parfaitement accompagnés par Rosie Bristow à l’accordéon, Peter Hogan à la guitare, Jamie Shields à la basse et Tommy Evans à la batterie.
En plus de tourner sans relâche – sauf quand il s’agit de se mettre à enregistrer de nouveaux titres – à travers le Royaume-Uni, comme par exemple au cultissime festival de Glastonbury, Holy Moly & The Crackers donne régulièrement des concerts en France, en Allemagne, en Italie ou encore aux Pays-Bas.
(in heepro.wordpress.com, le (20/09/2017)
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