Dans sa jeunesse, Romain Duris a étudié les Arts Appliqués et il souhaitait faire du dessin son métier, mais le destin en a voulu autrement. Repéré par Cédric Klapisch, il devient finalement acteur (pour notre plus grand plaisir, il faut bien le dire). Malgré tout, Romain Duris a continué à dessiner. Parfois, il avait un peu moins le temps. Comme nous tous, il a exercé sa passion en " peintre du dimanche ", comme il l'écrit dans la préface à son livre Pulp (Editions Textuel). Puis, l'opportunité d'un livre et d'une exposition est arrivée. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer...
L'exposition de Romain Duris est donc ouverte depuis la semaine dernière à l'excellente Galerie Cinéma (on ne cessera jamais de vous dire tout le bien que l'on pense de cette galerie), et son livre est également disponible en librairie. Pour les plus chanceux (dont je fais partie), Romain Duris dédicaçait son livre samedi dernier dans la Galerie Cinéma, avant de se rendre au Forum Fnac Livres, à la Halle des Blancs Manteaux. J'ai donc eu le plaisir d'avoir une petite dédicace et de découvrir ses dessins, ses carnets de croquis, ses agendas remplis de dessins. Une exposition aux supports variés, et des dessins obsessionnels. On ne vas pas se mentir, Romain Duris est quelque peu obsédé par le corps, que ce soit celui des hommes ou des femmes. Mais enfin, nous serons aussi d'accord sur une chose : sans obsession, pas d'art (il suffit de s'attarder sur les photographies de Martin Parr, les romans de Françoise Sagan, les peintures de Monet, les sculptures de Giacometti, les films de Tim Burton...). Les obsessions créent les univers...
Une exposition à voir jusqu'au 4 novembre.
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