Bonjour, bonjour ! Comment allez-vous ? Petite révélation : le présent article a été écrit à la lueur d'une bougie. Oui oui. Pourquoi ? Parce que la poissarde maladroite que je suis a fait disjoncter les lumières de son appartement en installant une simple suspension ^^ Voilà qui donne une note cosy, vintage et poétique à ce billet Grazia de la semaine, n'est-ce pas ? Un numéro dont j'adore la couverture : j'aime vraiment beaucoup l'association du jaune et du bleu (que l'on a vue partout, je sais) et Liya Kebede, en couverture, est vraiment belle, je trouve :)
1. On commence avec un article pas forcément très joyeux, concernant la vie de Charline, infirmière, qu'elle raconte dans son livre Bonjour C'est L'Infirmère. Elle relate ses longues journées de travail mais aussi et surtout la solitude de celles et ceux qu'elle soigne à domicile, souvent des personnes âgées. Comme Henriette, coincée dans son fauteuil roulant et dans son salon, que sa famille n'a même pas emmenée à l'enterrement de sa fille. Charline raconte comment il lui arrive de "pomper" toutes les émotions négatives de ses patients et d'être également très triste lorsque l'un d'eux vient à quitter notre monde. Un récit semble-t-il assez poignant, qui illustre le quotidien difficile de ces infirmiers et infirmières, peu reconnus, payés une misère et pourtant indispensables. 2. Autre sujet ensuite, qui n'a rien à voir : Michelin vient d'entrer au capital du Fooding ! Une prise de contrôle qui en a surpris plus d'un, tellement Le Fooding se voulait, depuis sa création en 2000, l'anti Guide Rouge. Son ton décalé, sa volonté de parler aux jeunes et de faire émerger d'autres adresses que celles auréolées d'une ou plusieurs étoiles, faisaient partie de son ADN et on pourrait penser que tout ceci va se perdre. Mais Le Fooding s'en défend : être acheté par le Guide Michelin lui permettra de bénéficier de ses moyens , de pouvoir s'appuyer sur les ressources de ce grand groupe, mais ne lui fera en aucun cas perdre son âme. On verra bien :)
On peut ensuite lire un article aussi surprenant que terrifiant : la rédaction a pu s'entretenir avec Yassa, une ancienne membre de la hisba, la police féminine de Daesh à Mossoul, chargée de surveiller les femmes afin de s'assurer qu'elles respectent bien la loi islamique et surtout, qu'elles portaient bien des vêtements "décents", couvrant tout le corps, même les yeux. Les contrevenantes risquaient...d'être mordues, jusqu'au sang, parfois devant un tribunal. Oui oui. Ces gens sont vraiment des fous dangereux. Depuis la reprise de la ville, Yassa est aujourd'hui en prison : on ne sait pas encore ce qui va arriver aux sympathisants de Daesh, mais ils seront sûrement très durement punis par les autorités irakiennes.
1. Les fans d'Emily Ratajkowski seront ravis de lire sa petite interview dans Grazia ! La mannequin et actrice américaine nous parle du sac qu'elle a imaginé pour The Kooples. Un sac qu'elle a voulu pas trop onéreux, sobrement baptisé Emily, qui rend hommage à l'amour qu'elle porte au style à la française. Cette entrevue est également l'occasion de rappeler que Miss Ratjkowski a certes, un corps à tomber mais qu'elle n'est pas que cela : elle s'est par exemple engagée aux côtés de Bernie Sanders lors des élections américaines ! Elle espère toutefois pouvoir prouver au monde du cinéma, à force de temps et de travail, qu'elle ne se résume pas à ses mensurations. 2. La rédaction partage avec nous les confidences de Juan Pablo Escobar, fils du célèbre trafiquant, Pablo Escobar. Ce dernier exprime sa volonté de faire amande honorable auprès de tout ceux auxquels son père a fait du mal ainsi que son envie de parler de son histoire, afin que les gens comprennent que Pablo Escobar était un véritable criminel et qu'il ne faut en aucun cas suivre son exemple (même si certains fans de la série Narcos trouvent que Pablo était "trop cool"et rêvent de devenir comme lui...). Il explique comment, petit, il a compris ce qu'était son son père et parle aussi de son enfance dorée, passée auprès des gardes du corps de son père, une menace de mort flottant au-dessus de sa tête en permanence, simplement à cause de son nom de famille. Il analyse également comment, en construisant des écoles dans les quartiers pauvres de la ville, Pablo Escobar était aussi craint qu'aimé en Colombie. Pour en savoir plus, vous pouvez lire son livre, Pablo Escobar, Mon père :)
1. Dans son article consacré au design, Grazia nous raconte l'histoire de Florence Knoll. C'est à elle que l'on doit les pièces iconiques signées Knoll (la chaise Tulip, le fauteuil Barcelona, le canapé Florence Knoll...), qu'elle a imaginées dés les années 40, date de création de la marque. Son compagnon, Hans Knoll, était également à la tête de l'entreprise et à ses côtés pour "assurer la production". Elle a également eu l'idée de génie de mettre sur pied la Knoll Planning Unit, une sorte de cabinet de conseil en décoration d'intérieure concevant des espaces de vie dans leurs moindres détails, du mobilier (signé Knoll, bien sûr, souvent dessinés sur-mesure) à la plante verte en passant par la moquette. Elle est toujours vivante mais s'est retirée de l'entreprise en 1965. Son héritage reste, en tout cas :) 2. Liya Kebede se confie ensuite sur sa vie, assez zen et donc parfaitement en phase avec le dossier beauté de ce numéro (dont je vous parle plus bas) : elle nous explique que l'équilibre entre sa vie de famille (elle a eu deux enfants très jeune) et professionnelle est primordial mais qu'il est également important de faire preuve d'une une certaine bienveillance à l'égard des autres femmes, qui rencontrent les mêmes difficultés que chacune d'entre nous. Pour aller dans ce sens, elle aimerait que la mode et la beauté montrent encore plus de femmes aux physiques différents. Elle reste également très simple en termes de régime alimentaire : elle ne s'interdit rien, mais fait tout de même attention à consommer des produits sains, comme durant son enfance en Ethiopie :) Des principes pleins de bon sens, assez inspirants :)
Comment adopter une routine de beauté (intérieure et extérieure) efficace, tout en étant raisonnée et facile à mettre en oeuvre ? C'est la question à laquelle veut répondre la rédaction : on nous recommande donc d'utiliser peu de produits, mais mieux, d'écouter son corps (que l'on nourrit avec de "vrais" aliments) mais aussi de prévenir les signes de l'âge par exemple, plutôt que compter sur la chirurgie esthétique a posteriori. Pour un corps et un esprit encore plus "zen", on apprend à faire du sport (mais plus dans l'endurance que dans l'intensité), et à toujours voir le positif dans toute situation :)
1. Le saviez-vous ? Monki est une marque du groupe H&M qui séduit beaucoup. Sa cible est clairement les jeunes, les millenials et elle semble l'atteindre sans trop de mal, grâce à des prix très raisonnables, des collections ultra dans l'air du temps mais aussi une philosophie féministe et éco-responsable en résonnance avec les problématiques de notre époque (en témoignent sa campagne Good Vibes Only, ses Monki Cares et ses jeans en coton naturel). L'article souligne la complémentarité de toutes les marques du groupe H&M (Monki, COS, &Other Stories, Weekday, Cheap Monday et Arket) : positionnées sur des gammes (et donc des niveaux de prix et de qualité) différentes, chacune d'elles s'adressent à toutes les femmes, au fur et à mesure que leur âge et leur pouvoir d'achat augmentent. Une intelligente manière de fidéliser ses clients, tout au long de leur vie. 2. Enfin, Grazia rend hommage à Pierre Bergé : l'ancien compagnon d'Yves Saint Laurent a disparu la semaine dernière à l'âge de 86 ans. Cet hommage rappelle son caractère impétueux, son contrôle permanent du business et des défilés d'YSL, son sens aigu des affaires et sa vision très éclairée du milieu de la mode (bien qu'il y soit totalement étranger au début de son histoire avec le couturier) mais aussi son amour absolu (et réciproque) pour Yves Saint Laurent, son soutien sans faille à son égard. Ce que je savais moins, c'est que Pierre Bergé était assez engagé en politique, un homme de gauche malgré sa fortune, qui comptait François Mitterrand parmi ses proches amis, luttant contre l'homophobie, le racisme et le SIDA. Pour compléter et illustrer cet article-hommage, Grazia retranscrit également une interview que Pierre Bergé lui avait accordée en juillet 2016, dans ce numéro, dans son intégralité :)
Sur ce, je vais me renseigner sur l'achat de fusibles et je vous souhaite une bonne journée ! ^^
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