Dans Mon garçon ( retrouvez la critique), où il incarne un père à la recherche de son fils disparu, Guillaume Canet ne tourne qu'à l'instinct. Aucun scénario, aucun texte, seulement son talent d'improvisation et ses réactions viscérales. Un homme à l'état brut, que certaines situations ont profondément bouleversé. Le réalisateur, Christian Carion, l'assure : " Quand Guillaume Canet pète un câble, c'est beaucoup plus violent que ça en a l'air ".
Pendant les six jours de tournage, l'acteur s'est retrouvé isolé. Pas de contact avec l'équipe. Tout seul avec lui-même et les idées farfelues qui lui traversaient l'esprit : " Je me faisais des films sur ce qui allait se passer le lendemain. J'essayais de gratter des informations partout, mais rien à faire ". Le plus simple restait de se laisser guider de scène en scène avec pour seul indice, une fiche de renseignements sur son personnage. C'est d'ailleurs grâce à cela et aux grandes lignes de l'histoire qu'il a pu établir, comme à son habitude, son profil animal. " J'étais un teckel à poils durs. Car quand il chope un sanglier, il ne le lâche plus ".
Éprouvant, mais tout aussi extraordinaire, Mon garçon restera un moment phare dans la carrière de Guillaume Canet. " Ça a été la plus grande expérience cinématographique de toute ma vie ".
Mon garçon sort dans les salles le 20 septembre 2017.
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