Depuis le 11 sept 2001, les premiers visés par le patriot act sont les arabes états-uniens. Ils subissent également un racisme des plus virulents. Un soutien de Giuliani, Deady a réclamé tout simplement un génocide des musulmans sans que cela n'émeuve qui que ce soit aux usa, les actes de violences et les arrestations arbitraires à leur égard ayant été croissant.
Concernant cette violence à l'égard des arabes états-uniens, Obama a déclaré il y a quelques années que toute forme de violence à l'égard d'un musulman états-uniens est un acte de violence à l'égard de tous les états-uniens. C'est le genre de propos qu'un criminel de guerre raciste comme Cheney aurait pu tenir, mais de la part d'Obama, j'ai plutôt tendance à le croire. S'il est élu, vu son parcours, il agira pour faire baisser cette violence. Même s'il a voté pour la ré-autorisation du patriot act en 2006 et pour la construction du mur avec le Mexique.
Les motivations des arabo-états-uniens sont les mêmes que ceux des défenseurs des droits civiques comme l'aclu par exemple qui dénonce régulièrement les violences commises à leur égard.
Maintenant concernant sa politique vis à vis du p-o, elle a évolué d'une position équilibrée vers un franc soutien à Israél, comme le montre cet article de Ali Abunimah dans "the electronic intifada".
A. Abunimah décrit cette évolution depuis leur première rencontre il y a dix ans à aujourd'hui. La première fois, son impression était plus que positive, I distinctly remember thinking 'if only a man of this calibre could become president one day.'
Ensuite en 2000:
Over the years since I first saw Obama speak I met him about half a dozen times, often at Palestinian and Arab-American community events in Chicago including a May 1998 community fundraiser at which Edward Said was the keynote speaker. In 2000, when Obama unsuccessfully ran for Congress I heard him speak at a campaign fundraiser hosted by a University of Chicago professor. On that occasion and others Obama was forthright in his criticism of US policy and his call for an even-handed approach to the Palestinian-Israeli conflict.
Aujourd'hui Abunimah est décu et il montre, citation d'Obama à l'appui, cette évolution. Il estime, néanmoins, qu'Obama fait tout simplement ce qu'il faut pour être élu, malgré ses anciennes bonnes relations avec les états-uniens d'origine palestinienne.
If disappointing, given his historically close relations to Palestinian-Americans, Obama's about-face is not surprising. He is merely doing what he thinks is necessary to get elected and he will continue doing it as long as it keeps him in power.
Voici ce que disait de lui Shmuel Rosner dans Haaretz, après son discours devant l'aipac en mars 2007. Reviewing the speech, Ha'aretz Washington correspondent Shmuel Rosner concluded that Obama "sounded as strong as Clinton, as supportive as Bush, as friendly as Giuliani. At least rhetorically, Obama passed any test anyone might have wanted him to pass. So, he is pro-Israel. Period."
Obama a repris à son compte les mensonges pratiqués par les partisans d'une ligne dure vis à vis des palestiniens et des libanais.
While constantly emphasizing his concern about the threat Israelis face from Palestinians, Obama said nothing about the exponentially more lethal threat Israelis present to Palestinians.
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Six months later, Obama said, "Hizbullah launched four thousand rocket attacks just like the one that destroyed the home in Kiryat Shmona, and kidnapped Israeli service members."
Obama's phrasing suggests that Hizbullah launched thousands of rockets in an unprovoked attack, but it's a complete distortion. Throughout his speech he showed a worrying propensity to present discredited propaganda as fact. As anyone who checks the chronology of last summer's Lebanon war will easily discover, Hizbullah only launched lethal barrages of rockets against Israeli towns and cities after Israel had heavily bombed civilian neighborhoods in Lebanon killing hundreds of civilians, many fleeing the Israeli onslaught.
En conclusion Abunimah estime que ce qu'il manque aux arabes états-uniens, ce sont des réseaux capables de drainer des dons vers les candidats. C'est donc l'argent qu'il leur manque pour traduire en actes leurs revendications.
Obama has also been close to some prominent Arab Americans, and has received their best advice. His decisive trajectory reinforces a lesson that politically weak constituencies have learned many times: access to people with power alone does not translate into influence over policy. Money and votes, but especially money, channelled through sophisticated and coordinated networks that can "bundle" small donations into million dollar chunks are what buy influence on policy.