Encore une fois, une régularité remarquable pour cette appellation, et un niveau moyen très élevé, mes notes « primeurs » sont entre parenthèses, ce fût un des temps fort de la dégustation des vins de la rive gauche, et beaucoup de plaisir pour le dégustateur, dans …. quelques années.
Beychevelle (89-91)
Le nez associe des arômes de café ,un peu torréfié, et de fruits noirs, la bouche est élégante , fine, les fruits sont assez bien définis, c’est frais, assez plein avec du goût, dans une finale de longueur normale. Un vin tout de même un peu sous dimensionné dans le contexte du millésime. Noté 15,5
Branaire (92-94)
Le nez est fin , subtil avec des arômes de violettes, de mures et de cassis écrasés, d’épices douces, des notes fumées et un élevage en retrait, la bouche est compact, avec une trame tannique , fine, racée, beaucoup de jus et de sève, dans un milieu de bouche, riche en fruits, d’une grande densité, et d’une concentration sans esbroufe, la finale est longue, à la fois aérienne et intense, et d’un fruité étincelant, avec un acidité d’une grande justesse, qui donne un superbe équilibre au vin
Noté : 17,5
Gruaud Larose ( ED)
Le nez est intense, un peu animal (mais sans vrai défaut), avec des parfums de cassis, de myrtilles, et d’épices, très belle présence du vin en bouche, avec une structure plutôt puissante, de la chair, des fruits mûrs et assez juteux, une structure tannique un peu ferme, qui reste néanmoins bien maîtrisée dans une finale, d’une bonne longueur, parfumée et équilibrée. Noté 16,5
ED= échantillon défectueux