Minters Gardens, Fort Langley et les Rocheuses
Vancouver, chapitre 19
Samedi 28 juin. C’est la grande fin de semaine en Colombie-Britannique. Avec la Fête du Canada mardi, presque tout le monde a aussi congé lundi et mardi. On m’a avisé que tout risque d’être plein partout et que le voyagement ne sera pas facile. Surtout avec toutes ces constructions pour la venue des Jeux Olympiques de 2010.
Puisqu’il fait un beau gros soleil, Danielle et moi choisissons une destination ou nous serons a l’extérieur. Nous avons opté pour le Minter Gardens a Chilliwack. Une heure et demie de route pour s’y rendre puis nous devrions passer la journée complète dans des jardins fleuris.
Le départ se passe bien jusqu’a ce que nous arrivions a l’entrée de l’autoroute. Nous sommes parechoc a parechoc. Plus rien ne bouge et nous ne sommes pas encore sur l’autoroute. J’ai su plus tard dans la journée qu’il y avait un bouchon de 14 kilomètres de long dû aux constructions en cours.
Après avoir passé près d’une heure pour parcourir un demi kilomètre, je décide de sortir et de tenter ma chance sur les petites routes secondaires. Danielle et moi navigons régulièrement sur les petites et très petites routes. C’est une façon de mieux connaître les endroits par ou l’on passe. C’est de cette façon que nous avions découvert la route des vins, autant au Québec qu’en Colombie-Britannique. Le nombre d’aventures que nous avons vécu sur les très petites routes sont nombreuses et multiples. Suffisamment pour écrire un livre éventuellement.
En quittant l’autoroute, nous sortons les cartes routières et planifions un trajet sur les petites routes. Cela devient comme une sorte de rallye. Nous nous retrouvons sur une petite route qui longe la rivière Fraser. Pittoresque et agréable. Imprévisible aussi. Nous arrivons dans un cul de sac. Même si la carte routière mentionnait que nous pouvions nous rendre jusqu’a destination, la route est bloqué. Nous devons nous trouver une autre route alternative.
Le hasard nous fait passer près du Fort Langley. Nous décidons d’aller le visiter. Nous nous attendions a y voir de grandes fortifications militaires. Pas grand chose de ce côté. Plusieurs lieux sont comme de petits musées. Dans le musée de la machinerie agricole, une vieille génératrice a l’essence est en fonction. J’aurais aimé avoir une enregistreuse. J’en aurais fait un beat reaggy. Je l’aurais fait écouter a Daniel Lauzon, le directeur artistique du Café-Graffiti. Il a un studio d’enregistrement et fait des beats.
Paul de la Riva nous avait mentionné qu’a Vancouver, même les grosses cabanes n’ont pas d’air climatisé. Pas de moustiques et pas de grosse chaleur dans la région. Les journées froides d’hiver ne descendant qu’a 2 degrés, la neige ne serait pas au rendez-vous. Fort Langley ne semble pas avoir compris le message. Nous nous sommes fait manger tout rond par les maringouins. Cela a mis un terme a cette visite. Question chaleur, nous avons vu le thermomètre afficher 38 degrés. Si je déménage dans le secteur, je m’assurerais d’importer le premier climatiseur pour résidence privée.
Nous réussisons a reprendre l’autoroute qui est maintenant dégagé pour nous retrouver au pied des montagnes rocheuses. Voir ces montagnes avec leur neige éternelle détonne avec les 38 degrés que nous subissons. Le Minter Gardens est situé a quelques kilomètres a l’est de Chilliwack.
Pour ce voyage, il faut compter 3 heures d’automobiles pour faire l’aller-retour. 25$ d’essence, 5$ d’eau pour éviter la déshydratation et 30$ pour les 2 billets d’entrée au Minter Gardens. La visite nous prends 25 minutes! Trop carré, trop arrangé, nous préférons 100 fois le Queen Elisabeth Park et son Rose Garden. Nous avons tout de même trouvé une idée pour améliorer le fond de notre aménagement paysager.
Moi qui avait planifié de prendre toute la journée pour cette visite! Nous voyons un pamphlet publicitaire qui annonce le Minter Country garden avec des Émus et un pont suspendu. Pour le retour nous allons faire un saut a cet autre jardin. Ce que nous y découvrons cependant est plus un pépinière qui vend des fleurs. Oui, il y a un couple d’Ému d’Australie. Oui, il y a un pont suspendu au dessus d’un étang. Environ 10 pieds de long il traîne presque dans l’étang. Ça ne valait vraiment pas le détour. Heureusement qu’il n’y avait pas de frais d’entrée pour visiter une pépinière! J’avais le goût de leur demander un dédommagement pour l’essence que j’ai brûlé pour m’y rendre!
Complètement déshydraté, la peau rougit par le soleil et avec plusieurs piqures de maringouins nous mettons un terme a cette expédition. Nous nous dirigeons vers Surrey pour un souper bien tranquille a la maison.
PUBLICITÉ