N’allez pas croire que le Sushi chercher à soigner son référencement Google. Le Sushi vous parle juste de ses voisins. Qui semblent peu pudiques et assez ouverts.
Alors que le Sushi s’accordait son petit plaisir solitaire du soir, son oeil fut soudainement attiré par un mouvement dehors. Il faut savoir que le Sushi se tenait alors seul dans sa cuisine, le Sel de sa vie ne tenant pas à assister à sa petite perversion. Le Sushi avait bien essayé devant lui, mais le Sel de sa vie avait été catégorique. S’il ne pouvait pas se passer de sa pulsion malsaine, qu’il aille le faire loin de lui. Dans la cuisine. Là où il pourrait ouvrir la fenêtre. Là où l’odeur de sa cigarette ne contaminerait pas tout l’appartement.
Le Sushi savourait donc chaque bouffée de la blonde qui lui tenait compagnie quand il vit un mouvement en face. Le Sushi habitant au premier étage, il a une vue imprenable sur la façade du pavillon d’en face, et ce malgré la clôture. Il tourna un oeil distrait. La fenêtre venait de s’ouvrir. Quelqu’un se pencha à l’extérieur, et attrappa les volets, avant de les fermer totalement. Le Sushi resta figé. Il venait de découvrir que son voisin d’en face fermait ses volets juste avant de se coucher. Et qu’il dormait entièrement nu.
L’histoire aurait pu en rester là. Une anecdote, un fait divers, une relation de voisinage saine et sans artifices. C’était sans compter sur les habitants du bout de la rue.
Comme leur nom l’indique, les habitants du bouts de la rue habitent la maison de l’angle de la rue. Le premier étage de cette maison est au niveau d’une rue parallèle, il est donc totalement probable que les personnes passant dans cette rue fréquentée - nous prendrons au hasard un Sushi pressé de rentrer chez lui - aient une vue imprenable sur l’intérieur. Qui en l’occurence est une chambre. Qui en l’occurrence est celle d’un homme. Qui en l’occurrence était en sous-vêtements.
L’oeil du Sushi fut attiré par un mouvement. Le Sushi découvrit le voisin en boxer. le Sushi continua son chemin. Le Sushi passa devant la maison en question. Le Sushi faillit faire un arrêt cardiaque quand il entendit quelqu’un l’appeler. Le Sushi fut soulager de constater que ce n’était qu’un autre voisin - qu’il connaît - qui était habillé, et lui souhaitait une bonne soirée.